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Vasio Vocontiorum



Empreinte de pas d'enfant romain (Gallo-Romains) sur une tuile d'argile rouge, réalisée pendant son séchage il y a 2000 ans. Vaison-la-Romaine, France (ancienne ville romaine de Vasio Vocontiorum).

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Scrupules



Que signifie avoir — ou ne pas avoir — des scrupules ?

« Scrupuleux » est l’un des mots les plus fascinants de notre vocabulaire. Sa définition première est : « un doute ou une hésitation qui frappe la conscience quant à ce qui est bien ou mal. »

Mais d’où vient vraiment ce mot ?

Scrupolo vient du latin scrupulus, qui signifie littéralement « petite pierre pointue ». Dans la Rome antique, les légionnaires, lors des longues marches, trouvaient souvent des cailloux traîtres dans leurs caligae, les sandales militaires. Ces petites pierres se glissaient entre la semelle et le pied, provoquant une gêne constante.

À ce moment-là, le soldat devait faire un choix difficile : supporter la douleur et continuer à marcher, ou s’arrêter pour retirer le caillou, au risque d’être puni pour avoir ralenti la troupe.

Pendant ce temps, les sénateurs, les tribuns et autres puissants voyageaient confortablement à cheval ou en char : pas de cailloux à supporter. Rien pour les gêner. Sans scrupules.

C’est de là que vient l’idée que les puissants sont souvent « sans scrupules » : ils ne ressentent pas cette gêne morale qui freine les gens ordinaires.

Avec le temps, cette petite pierre est devenue un symbole de la conscience : un doute intérieur qui nous titille lorsque quelque chose ne semble pas juste. Ainsi, « avoir des scrupules » est devenu le signe d’une sensibilité morale.

Au bout du compte, ceux qui n’ont aucun scrupule sont simplement ceux qui ne sentent même plus le petit caillou éthique dans la chaussure de leur conscience.

Zaki Benameur 

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Denier romain





Denier romain en argent, émis par L. Hostilius Saserna en 48 av. J.-C., représentant Gaule, la déesse romano-gauloise, à l'avers, et Artémis avec un cerf au revers.

Ce denier romain, frappé par le monnayeur L. Hostilius Saserna, commémore le triomphe de Jules César en Gaule. L'avers représente Gaule, divinité représentant le peuple gaulois, caractérisée par sa longue chevelure hirsute, avec un carnyx – trompette gauloise emblématique – en arrière-plan. Le revers représente Artémis tenant une lance et posant délicatement son autre main sur un cerf, accompagnée de l'inscription « L. HOSTILIVS SASERNA ». La présence de Gaule et du carnyx traduit visuellement la domination romaine sur les Gaulois, confirmant symboliquement les exploits militaires de César.


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Priapus



Statuette en bronze, probablement du dieu romain de la fertilité Priape, réalisée en deux parties (présentées ici assemblées et démontées). Cette statuette a été datée de la fin du Ier siècle de notre ère. Découverte à Rivery, en Picardie, en 1771, elle est le plus ancien objet gallo-romain de la collection du Musée de Picardie. Cette figurine représente la divinité vêtue d'un « cuculus », un manteau gaulois à capuche, et pourrait être un exemple des Genii cucullati. La partie supérieure est amovible et dissimule un phallus.

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Caricature




L'une des plus anciennes caricatures du monde occidental, *Rufus est (c'est Rufus)*, ancienne gravure romaine à Villa dei Misteri, Pompéi, Italie.