L'achat de François Legault

Quand tu te lèves un matin et que tu vois le premier ministre du Québec acheter ton livre!



 


Pièce de monnaie romaine






Pièce romaine qui date du règne de l'empereur Constantin

Ancient Rome Constantine I (The Great) Sol Follis 310AD to 318AD B36 #K2523

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US $20.97
Approximately C $26.37

Seller information: enjoytreasure




Eusthenopteron foordi (Frank-Lode)




Trouvé ici.


"Flirtaceous Period"




 

Les cicatrices du tsunami




Extraits de l'article:

Some 66 million years ago, a huge space rock about the size of Manhattan slammed into Earth near the Yucatan peninsula. The enormous asteroid sent huge blasts of dust and waves rippling across the planet and wiped out up to 75 percent of life, including dinosaurs.

Now, scientist say they have found evidence of the resulting giant tsunami that swamped much of the Earth. In a study published in the journal Earth & Planetary Science Letters, researchers report how they discovered 52-foot-tall “megaripples” nearly a mile below the surface of what is now central Louisiana.

“These megaripple features have average wavelengths of 600 meters (1,968.5 feet) and average wave heights of 16 meters (almost 52.5 feet) making them the largest ripples documented on Earth.”

(...) Kinsland is convinced these fossilized remains were left behind by the megaripples as they neared what was then the coastline. At the time, the area was about 200 feet below the surface of the ocean, he tells Akila Raghavan of Science Magazine.

“The water was so deep that once the tsunami had quit, regular storm waves couldn’t disturb what was down there,” Kinsland says.

Kinsland and his colleagues selected central Louisiana as a search site because that’s where they suspected the shoreline was 66 million years ago, a time when water levels were much higher. The dinosaur-killing asteroid left a nearly 100-mile wide crater on the floor of the Gulf of Mexico, near the modern community of Chicxulub on the Yucatan peninsula, reports Tessa Koumoundouros for ScienceAlert.

The researchers determined the megaripples corresponded accurately to the crater in the Gulf of Mexico. The circumferences of the geologic features in Louisiana match up with the impact site, Kinsland tells Raghavan.





 

La Grande Ziggurat d'Ur




Before and after the excavation and restoration of the Great Ziggurat of Ur, built approximately 4000 years ago by King Ur-Nammu of the Neo-Sumerian Empire, in dedication to the Moon God, Nanna.


 

Gilgamesh





Gilgamesh: The oldest piece of literature, 4,000 years old. Housed in Iraq.



Un « fast-food » antique et son exceptionnel décor mis au jour à Pompéi










Trouvé ici.



Athènes en 1890




 

Morganucodon et Microdocodon (Julio Lacerda)






 

Il y a 7.000 ans, nos ancêtres mettaient du lait animal dans des biberons d'argile




Extraits de l'article:

5.000 ans avant J.C, les bébés étaient alimentés par des biberons d'argile remplis de lait animal ! C'est la première fois que des travaux démontrent ce mode d'alimentation en supplément de l'allaitement maternel.

On hésitait parfois à les prendre pour des vases, ou des récipients destinés à nourrir des malades. En réalité, ces poteries préhistoriques apparues 5.000 ans avant J.C sont bien des biberons. En les analysant, des chercheurs britanniques ont identifié qu'ils avaient contenu du lait d'origine animale ! Une découverte d'importance, porteuse de nombreuses nouvelles informations sur le mode de vie de nos ancêtres, et publiée dans Nature.

De mystérieux récipients d'argile retrouvés dans des tombes de bébés

Il y a 16 ans en Allemagne, des chercheurs ont découvert pour la première fois un "vaisseau d'alimentation" en argile, datant de 5.500 à 4.800 avant J.C. "Ces récipients uniques, dotés d'un petit bec à travers lequel un liquide peut être versé ou aspiré, se présentent sous de nombreuses formes et tailles et présentent parfois une forme zoomorphe", c'est-à-dire une forme inspirée de l'animal. Ajouté à d'autres découvertes de ce type en Europe, et particulièrement dans des tombes d'enfants, l'hypothèse du biberon était en première ligne. D'autant que la petite taille des récipients était compatible avec la prise en main par un bébé. "Toutefois, il a également été suggéré que ces récipients (…) alimentaient des malades ou des infirmes", précisent les auteurs dans la publication, des chercheurs de l'Université de Bristol.




Quand les loups rôdaient dans Paris…




Extraits de cet article:

Sans remonter jusqu’au Haut Moyen Âge (V-IXe siècles) – période obscure lors de laquelle les loups étaient omniprésents dans les campagnes franciliennes – nous pouvons évoquer la récurrence des attaques de loups pendant la guerre de cent ans (1337-1453). Alors que la guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons fait rage, la misère frappe de plein fouet les Parisiens. La fin du Moyen Âge, période de catastrophes (la peste, la faim, les hivers froids…) est la période où tout le monde a faim, y compris les animaux, les loups entrent dans les villes et les villages, et suscitent une grande peur…

Les nombreux corps sans vie des hommes et femmes décédés au cours de la guerre, qui jonchent le sol parisien, attirent les carnassiers. A partir de 1421 notamment, au plus fort de la guerre de cent ans, les archives signalent plusieurs vagues d’attaques de loup. Ces derniers déterrent les corps inhumés et n’hésitent pas à entrer dans les rues parisiennes pour y chercher une nourriture facile d’accès : le loup s’attaque aux populations les plus vulnérables, c’est à dire les personnages âgées et les enfants. Surtout, dans les années 1430 on compte 60 à 80 victimes, en région parisienne. En plein cœur de la capitale, au marché des Halles, un enfant est même dévoré par un loup, à la stupeur des Parisiens. En 1439, un loup particulièrement meurtrier est tué par des Parisiens : celui-ci était surnommé « courtaut » du fait de son absence de queue, et aurait été à l’origine de plusieurs dizaines de massacres dans les environs de Paris.

Cette forte présence des loups serait liée à la multitude des petits massifs forestiers qui existaient à l’époque juste autour de Paris. La frontière entre les bois et la ville était extrêmement fine et les Parisiens n’osaient s’aventurer dans les sombres forêts… Le loup y était endémique.

Plus d’un siècle plus tard, pendant les guerres de religion, on signale un nouveau cas de loup ayant pénétré à Paris pour dévorer un enfant place de Grève.

Au XVIIe siècle les loups restent fortement présents en île de France, comme en témoigne la diffusion de gravures, d’estampes représentant le loup sous une figure menaçante. La littérature s’empare du thème du loup et on peut notamment citer Le petit chaperon rouge, publié par Charles Perrault en 1697, dans lequel le personnage du méchant est incarné par un loup. Les mentalités et les imaginaires du XVIIe siècle restent marqués par les images des loups agressant et dévorant les villageois et les citadins.

Toutefois, ce serait sous l’effet des grandes chasses royales, et notamment des chasses organisées par le Grand Dauphin (fils de Louis XIV) que l’on assiste à une forte baisse de la population de canidés près de Paris : du 12 juillet 1684 au 16 janvier 1711, on enregistre 1 027 chasses au loup ! Les grands personnages de la Cour chassaient le loup au Bois de Boulogne, à Versailles ou encore dans la forêt de Meudon ce qui a fortement contribué à sa chute démographique. Le Mercure de France (le grand périodique de l’époque) n’hésite pas à écrire ainsi, en janvier 1688 : « En France, on ne voit que des loups pour tous animaux féroces. Il n’y en a plus guère présentement aux environs de Paris : Monseigneur le Dauphin les en a purgés. »

Si le loup n’a pas encore totalement déserté l’île de France au début du XVIIIe siècle, l’homme semble bel et bien avoir remporté la bataille. Cela ne saurait néanmoins faire oublier les récurrentes attaques de loups dans les autres régions de France, notamment dans le sud-ouest : on peut citer la série d’attaques meurtrières perpétrée par la fameuse bête du Gévaudan, entre 1764 et 1767 dans le sud de l’Auvergne actuelle. On note plus de 120 morts à la suite de ces attaques de canidés…





 

Les enfants sacrifiés des Chimù




Extraits de l'article:

En 2011, deux sites archéologiques ont été découverts au Pérou, témoignant d’un effroyable rituel. En tout, le peuple des Chimú immola 269 garçons et filles, lors d’un sacrifice rituel que les archéologues peinent à comprendre.




 

Stade grec



Before and after of the excavation of the Ancient Greek Stadium.
Stadium of Magnesia ad Maendrum Ancient City. (Modern day located at Aydin/Germencik, Turkey)⁣.

The stadium was used as a venue for running competitions, boxing matches, horse races and gladiator games in honor of the city’s patron goddess Artemis and other deities.⁣






 

Hamipterus (Zhao Chuang)




Trouvé ici.


Bébés ptérosaures




Extraits de l'article:

TLDR: baby pterosaurs – even hatchlings – had wings fully specialised for active flight, were also excellent gliders, but almost certainly had very different lifestyles and occupied very different niches from their parents.

For starters, it’s important to note that the idea that pterosaurs were able to fly very soon after (potentially immediately after) hatching is not at all new. This view has, in fact, been popular and well supported for a few decades now and has its strongest evidence in the fossils of very young juvenile pterosaurs, and even hatchlings still in their eggs. These have fully developed wings, adult-like proportions, and wing membranes similar in size and extent to those of their parents. 

(...) Could it be that baby pterosaurs lived with their parents in the same way that, say, baby gulls or shorebirds do? As we say in the paper (Naish et al. 2021), this is by no means impossible or implausible.

(...) What appears more likely, however, is that parental care simply wasn’t needed and likely didn’t occur, the juveniles living an independent life in a totally different environment from that used by their parents.

Bennett proposed this for Pteranodon (Bennett 2018), arguing that juveniles inhabited inland environments, only later moving to oceanic habitats much later in life. We agree and go a bit further in arguing that this phenomenon – ontogenetic niche partitioning – was widespread and normal across pterosaurs. The fact that the wing proportions of juveniles allowed more dynamic flight and steeper climb abilities, coupled with their small overall size, could mean a reliance on more manoeuvrable prey and exploitation of cluttered, vegetated habitats unavailable to adults (Naish et al. 2021). In short, hatchlings and young juveniles likely occupied very different niches from older juveniles and especially from adults.

The picture that emerges here is one similar to that established for some dinosaurs. If the juveniles of big-bodied species were occupying distinct ecological niches from their parents, they were essentially functioning as ‘different species’. The result: one species functions as ‘several’ across its lifespan, is potentially better at exploiting niches and resources across its environment than would a species with a more conserved niche, and a low number of species (potentially even one) can occupy the niches used by several or many species in another animal group. You may already have heard of dinosaur-based studies that posit big theropods (specifically tyrannosaurids) as similar ‘niche fillers’, their juveniles apparently able to occupy ecological space ‘ordinarily’ used by species with smaller adult body sizes. Well, it might be that the same was true for pterosaurs too.





 

Cette cité de pierre pourrait être la première ville de l'humanité



Extraits de l'article:

Érigée il y a plus de 9 000 ans au bord d'une rivière qui s'est depuis asséchée, Çatal Höyük aurait servi de refuge à une société égalitaire vivant à l'Âge de pierre. Les maisons caractéristiques des membres de cette communauté étaient construites les unes contre les autres, sans porte ni fenêtre, l'unique accès se faisait par le toit de l'habitation. À l'intérieur, les résidents avaient peint sur les murs et disposé des figurines mystérieuses.

Ces logements jouaient également un rôle majeur dans les rites funéraires de la communauté qui enterrait ses morts sous les habitations. À son apogée, la ville hébergeait jusqu'à 8 000 personnes qui vivaient de l'agriculture et de l'élevage de bétail.

(...) La vie sociale et économique ainsi que les rituels étaient en majeure partie orientés autour de la maison. Les habitations, toutes similaires par leur taille, abritaient des familles composées de cinq à dix personnes. Typiquement, ces logements étaient dépourvus de fenêtres, disposaient d'une pièce principale autour de laquelle s'articulaient deux annexes destinées au stockage ou aux tâches ménagères. Le matériau de construction des murs était l'adobe, recouvert de chaux. L’épaisseur des murs était d'environ 50 cm et leur hauteur dépassait les 2,4 m.

L'utilisation d'argile et de chaux dans les matériaux de construction a facilité le travail des archéologues. Les sols, les murs et l'art devaient sans cesse être rénovés. Dans certains bâtiments, plus de 450 couches d'enduit ont été recensées sur une épaisseur d'à peine 10 cm. Chacune de ces couches offre aux experts des informations précieuses sur la période à laquelle fut construit l'édifice mais également sur les habitudes des résidents, comme les marques laissées par les corbeilles ou les tapis sur le sol.

La disposition des habitations, collées les unes aux autres, ne permettait qu'un accès par une ouverture située sur le toit. Les habitants pénétraient dans leur logement grâce à une échelle qui donnait sur la pièce principale. Le four et son foyer étaient placés juste sous cette ouverture qui servait également d'aération pour laisser s'échapper la fumée. Les citoyens cuisinaient dans cette partie de la pièce principale et les sols y étaient noircis à l'aide de cendres et de suie. L'obsidienne, une roche volcanique très prisée pour son aspect lisse, était transformée à cet endroit afin de fabriquer des objets divers et variés, comme des miroirs. Les archéologues ont par ailleurs découvert que les nourrissons et les nouveau-nés étaient enterrés à cet emplacement.

Des bancs ou des murets étaient utilisés pour séparer la partie sale de l'habitation, de sa partie propre. Dans cette dernière, les sols n'étaient pas noircis par le feu. En outre, ils étaient plus régulièrement recouverts d'enduit. Les adultes et les enfants étaient enterrés sous ces espaces plus soignés. Des excavations menées ultérieurement ont révélé l'importance accordée à l'hygiène par les habitants : les déchets étaient brûlés, enterrés, puis recouverts de cendres. Cette propreté généralisée pourrait expliquer les résultats des expertises médico-légales qui indiquent que l'état de santé de la population était remarquablement bon.

Les murs de ces espaces entretenus offraient aux habitants une surface idéale pour exprimer leur art. Leurs œuvres généralement peintes à l'aide de pigments rouges ou noirs représentaient des figures géométriques, des mains ou des animaux sauvages. La relation avec ces animaux devait être au cœur de profondes croyances locales. Léopards, sangliers et ours étaient omniprésents mais l'animal qui occupait une place centrale était a priori le taureau sauvage, dont les cornes habillaient les murets ou d'autres parties de la maison. Les os des animaux sauvages, le plus souvent des mâles, étaient déposés en offrande lors de la construction ou de l'abandon d'une maison. Selon les hypothèses des chercheurs, cela pourrait s'expliquer par le désir des habitants de combattre leur peur de la nature tout en s'approchant au plus près de son esprit tout puissant.

Les citadins de Çatal Höyük cultivaient des céréales et des légumes, élevaient des moutons et des chèvres, chassaient les animaux sauvages comme le bison, le cerf, l'élan, le sanglier et les oiseaux. La campagne environnante leur offrait toute sorte de denrées telles que des pommes, des amandes, des pistaches, du poisson et des œufs de sauvagine. Les matériaux de construction comme la boue ou la chaux étaient également disponibles sur les terres proches de la ville.

Les archéologues furent surpris de constater que les logements n'étaient pas situés à proximité des terres cultivées, un phénomène inhabituel pour une communauté agricole constituée de milliers d'individus. D'après Hodder et son équipe, une explication possible réside dans l'importance de l'argile et de la chaux pour la construction du village. Si les agriculteurs avaient décidé de vivre au plus près de leurs champs, ils auraient été forcés de transporter de l'argile pour construire leur logement. Les paniers en osier utilisés pour acheminer ce matériau ne convenaient pas au transport de grands volumes sur de longues distances. Il était donc plus pratique d'apporter leur récolte au village pour la stocker.

Le voyage n'était apparemment pas un problème, les citoyens de Çatal Höyük avaient développé des réseaux d'échange longue distance. Des paniers de palmier dattier provenant de la Mésopotamie ou du Levant ont été découverts par les archéologues. La présence de coquillage indique quant à elle l'existence d'échanges avec les peuples vivant sur les littoraux de la mer Rouge ou de la Méditerranée. La précieuse obsidienne provenait du mont Hasan, un volcan situé à 130 km de là, ou de la région de Cappadoce plus à l'est.

À ce jour, aucun temple ni bâtiment communautaire ou cimetière n'a été mis en évidence à Çatal Höyük. Les archéologues pensent que cette absence de construction monumentale montre que cette société était singulièrement égalitaire, tout du moins pendant ses « jeunes » années. 




Système nerveux vieux de 310 Ma




Extraits de l'article:

Our study, published today in Geology, shows how even the intricate brains of ancient aquatic arthropods (invertebrates with jointed legs) can be preserved in remarkable detail.

The discovery of a 310 million-year-old horseshoe crab in the US, complete with its brain intact, adds to a recent string of fossil finds which have unearthed some of the oldest arthropods with a preserved central nervous system.

The horseshoe crab fossil we document in our study sheds new light on how these fragile organs — typically prone to very rapid decay — can be preserved with such fidelity.

(...) The specimen of the horseshoe crab, Euproops danae, comes from the world-famous Mazon Creek deposit of Illinois, in the US. Fossils from this deposit are preserved within concretions made of an iron carbonate mineral called siderite.

(...) Notably, the brain of Euproops is replicated by a white-coloured clay mineral called kaolinite. This mineral cast would have formed later within the void left by the brain, long after it had decayed. Without this conspicuous white mineral, we may have never spotted the brain.

One of the challenges of interpreting ancient arthropod anatomy is the lack of close modern relatives available for comparison. But luckily for us, Euproops can be compared to the four species of living horseshoe crabs.

Even to the untrained eye, a comparison of the fossil’s nervous system with that of a modern horseshoe crab (below) leaves little question that the same structures are found in both species, despite them being separated by 310 million years.



L'Europe en 1444




Trouvé ici.


L'origine de la météorite qui a tué les dinosaures




Extraits de l'article:

The impactor believed to have wiped out the dinosaurs and other life forms on Earth some 66 million years ago likely came from the outer half of the main asteroid belt, a region previously thought to produce few impactors. Researchers from Southwest Research Institute have shown that the processes that deliver large asteroids to Earth from that region occur at least 10 times more frequently than previously thought and that the composition of these bodies match what we know of the dinosaur-killing impactor.

(...) To solve this problem, the team used computer models that track how objects escape the main asteroid belt, a zone of small bodies located between the orbits of Mars and Jupiter. Over eons, thermal forces allow these objects to drift into dynamical "escape hatches" where the gravitational kicks of the planets can push them into orbits nearing Earth. Using NASA's Pleaides Supercomputer, the team followed 130,000 model asteroids evolving in this slow, steady manner for hundreds of millions of years. Particular attention was given to asteroids located in the outer half of the asteroid belt, the part that is furthest from the Sun. To their surprise, they found that 6-mile-wide asteroids from this region strike the Earth at least 10 times more often than previously calculated.

(...) Overall, the team found that 6-mile-wide asteroids hit the Earth once every 250 million years on average, a timescale that yields reasonable odds that the Chicxulub crater occurred 66 million years ago. Moreover, nearly half of impacts were from carbonaceous chondrites, a good match with what is known about the Chicxulub impactor.




 

Tianyulong (Julio Lacerda)




 

La plus ancienne trace fossile de vie animale sur Terre découverte au Canada ?

Extraits de l'article:

Une géologue canadienne a peut-être découvert la plus ancienne trace fossile de la vie animale sur Terre, selon un article publié mercredi dans la revue Nature.

Il y a environ un milliard d’années, une région des Territoires du Nord-Ouest, aujourd’hui formée de montagnes escarpées, était à l’époque un environnement marin préhistorique, où les restes d’anciennes éponges peuvent être préservés dans des sédiments minéraux, indique l’article.

La géologue Elizabeth Turner, qui travaille à l’Université Laurentienne, en Ontario, a découvert ces roches dans une région éloignée des Territoires, accessible uniquement par hélicoptère, où elle creuse depuis les années 1980. De fines sections de roche contiennent des structures tridimensionnelles qui ressemblent à des squelettes d’éponges modernes.

«Je pense qu’il s’agit effectivement d’éponges anciennes - seul ce type d’organisme possède ce genre de réseau de filaments organiques», a déclaré Joachim Reitner, géobiologiste et expert en éponges à l’université allemande de Göttingen, qui n’a pas participé à la recherche canadienne.

La datation des couches rocheuses adjacentes indique que les échantillons ont environ 890 millions d’années, ce qui leur donnerait environ 350 millions d’années de plus que les plus anciens fossiles d’éponges découverts jusqu’ici.

«Ce qui est le plus étonnant, c’est l’âge» des fossiles, a déclaré Paco Cardenas, expert des éponges à l’université suédoise d’Uppsala, qui n’a pas non plus participé à la recherche. «Découvrir des fossiles d’éponges d’il y a près de 900 millions d’années améliorera considérablement notre compréhension de l’évolution animale précoce.»

De nombreux scientifiques croient que les premiers groupes d’animaux sur Terre comprenaient des éponges molles ou des créatures semblables à des éponges dépourvues de muscles et de nerfs, mais qui présentaient d’autres caractéristiques d’animaux simples, notamment des cellules aux fonctions différenciées et des spermatozoïdes.


Certes, il y a très peu de consensus scientifique ou de certitude autour de ce qui peut dater d’il y a un milliard d’années: d’autres chercheurs continueront donc probablement à examiner et à débattre des découvertes de Mme Turner.

«Je pense qu’elle a un dossier assez solide. Je pense que ça méritait d’être publié ? ça met les preuves à disposition d’autres personnes», a déclaré David Bottjer, paléobiologiste à l’Université de Californie du Sud, qui n’a pas participé à la recherche.

Difficile de fossiliser des éponges molles

Les scientifiques croient que la vie sur Terre est apparue il y a environ 3,7 milliards d’années. Les premiers animaux sont apparus beaucoup plus tard, mais les scientifiques ne s’entendent pas encore sur le moment.

Jusqu’à présent, les plus anciennes éponges fossiles incontestées remontent à environ 540 millions d’années, pendant la période du Cambrien. Mais les scientifiques utilisant l’»horloge moléculaire» estiment que les éponges pourraient avoir émergé beaucoup plus tôt, il y a environ un milliard d’années - même si aucune preuve physique à l’appui de cette thèse n’a encore été trouvée jusqu’à présent.

«Ce serait la première fois qu’un fossile d’éponge a été trouvé avant le Cambrien, et pas seulement avant, mais bien avant - c’est ce qui est le plus excitant», a déclaré le professeur Cardenas, ajoutant que la recherche semble confirmer les estimations de la méthode de l’horloge moléculaire.

Les preuves fossiles sont rares avant le Cambrien, lorsque les animaux ont développé pour la première fois des squelettes durs, des exosquelettes et des coquilles, qui sont plus susceptibles d’être préservés dans le sol.

«Ces types de fossiles appartiennent à des animaux plus complexes - il doit évidemment y avoir un récit» d’animaux plus simples, comme les éponges, émergeant en premier sur Terre, a déclaré l’auteure de l’article, Elizabeth Turner.

La datation d’il y a 890 millions d’années est significative, car si l’identification de l’éponge est confirmée, elle montre que les premiers animaux ont évolué avant une époque où l’oxygène dans l’atmosphère et l’océan a atteint un niveau que les scientifiques pensaient autrefois indispensable à la vie animale. Pourtant, des recherches récentes montrent que certaines éponges peuvent survivre avec très peu d’oxygène.

«Tout sur Terre a un ancêtre. Il a toujours été prédit que la première preuve de la vie animale serait petite et cryptique, un indice très subtil», a déclaré Roger Summons, géobiologiste de l’Institut de technologie du Massachusetts, qui n’était pas non plus impliqué dans la recherche.






Comment Homo sapiens a-t-il échappé à la consanguinité?



Extraits de l'article:

Plusieurs études convergent pour affirmer que les femmes quittaient leur clan d'origine pour procréer, ce qui a permis d'éviter la consanguinité.

(...) En 2005, près d'Eulau (Allemagne), une tombe vieille de 4.600 ans s'est avérée abriter un couple et ses deux enfants, offrant la première preuve de l'existence d'une structure familiale nucléaire. Les trois autres tombeaux ont également révélé que les individus étaient liés entre eux par leur chromosome Y, transmis par le père. Et il en va de même sur de nombreux sites funéraires. "Il semblerait donc que la patrilocalité - les femmes venant vivre dans le clan de l'homme - domine", conclut Raphaëlle Chaix. "Le patrimoine génétique des femmes est beaucoup plus diffusé géographiquement", confirme Anne Augereau, archéologue à l'Inrap (Paris). Une tendance confortée par les études sur les rapports isotopiques du strontium, molécule chimique qui renseigne sur l'environnement géologique dans lequel a grandi chaque sujet, via l'eau, les plantes et les animaux qu'il y a consommés. "Il y a plus souvent concordance entre les signatures chimiques locale et individuelle des hommes que des femmes, observe la chercheuse. Ils sont donc plus nombreux qu'elles à être enterrés là où ils ont passé leur enfance."




Les groupes sanguins des hommes préhistoriques dévoilés

Extraits de la nouvelle:

Une équipe française a reconstitué les groupes sanguins de Néandertal et Denisova, sur la base de quatre individus ayant vécu il y a 100 000 à 40 000 ans. Tous les groupes actuels A, B, AB et O étaient déjà présents à la préhistoire. Des incompatibilités rhésus pourraient expliquer pourquoi Neandertal a disparu.

(...) L'équipe a aussi mis en évidence deux marqueurs génétiques : l'un est le signe d'une adaptation à l'exposition d'un virus responsable de diarrhées. Pour Stéphane Mazières, "on peut supposer que ces populations néandertaliennes ont été exposées suffisamment longtemps à ces virus, pour pouvoir fixer dans leur patrimoine génétique cette forme avantageuse de gène". Cela ne leur aura pourtant pas suffi, puisqu'à la fin, elles ont disparu.  

Neandertal a peut-être aussi été victime de la maladie hémolytique du fœtus et du nouveau-né. "Cette maladie" explique Stéphane Mazières "résulte d'une incompatibilité sanguine entre la mère et le nouveau né". Dans le cas d'une mère néandertalien et d'un père Homo sapiens ou dénisovien, il y a un conflit rhésus. "La grossesse est alors perçue par le corps de la mère comme une greffe avec un corps étranger et la mère se défend en produisant des anticorps. Ces anticorps viennent attaquer les globules rouges du fœtus, ce qui provoque une anémie potentiellement létale". Si ces grossesses se passaient mal, cela diminuait d'autant la reproduction. À la fin, dans les petits groupes de Néandertaliens, il n'est plus resté assez d'individus pour perpétrer l'espèce. Pour cette équipe, c'est un indice de plus pour expliquer la disparition de cette lignée humaine.







Dents d'oiseaux




Trouvé ici.