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Chanson de Salomon (Yamma Ensemble)
J'ai cherché celui que mon coeur aime; Je l'ai cherché (atlub man tuhibu nafsi, talabtuhu)
et je ne l'ai point trouvé (fama wajadtuhu)
J'ai cherché celui que mon coeur aime; Je l'ai cherché (atlub man tuhibu nafsi, talabtuhu)
et je ne l'ai point trouvé (fama wajadtuhu)
Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville (wa atufu fil madinati)
Dans les rues et sur les places (fil aswaqi, fil shawari)
et je ne l'ai point trouvé (fama wajadtuhu)
et je ne l'ai point trouvé (fama wajadtuhu)
Plus d'infos ici.
La Descente aux Enfers de la déesse Inanna
Inanna est dans les cieux, chez elle, entourée des autres dieux, adorée de l'humanité, au sommet de sa gloire.
Soudain, elle entend un murmure l'appelant aux Enfers. Même si elle essaie de l’ignorer, le murmure continue.
Les Enfers sont dirigés par sa sœur, Ereshkigal. Contrairement à Innana, Ereshkigal est la reine des ténèbres. Elle règne sur les morts et sur tout ce qui se trouve dans l'ombre. Elle est mariée à Nergal, le dieu de la guerre et de la peste.
Au fil des jours, Inanna continue d’entendre cet appel aux Enfers. Il l'invite à voir ce qu’elle n’a pas encore vu, de faire l’expérience de ce qu’elle n’a pas encore vécu et d’apprendre ce qu’elle ne sait pas encore. Le murmure devient de plus en plus fort jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le nier.
Inanna décide d'y aller. Elle vit depuis trop longtemps dans le confort et la prévisibilité. Il est peut-être temps de voir ce qu’elle n’a pas encore vu, de vivre ce qu’elle n’a pas encore vécu et d’apprendre ce qu’elle ne sait pas encore.
Alors qu'Innana commence son voyage, elle rencontre son premier obstacle. Dans le monde souterrain d’Ereshkigal, sept portes bloquent le chemin vers son palais. Lorsqu'Ereshkigal apprend l'arrivée d'Inanna à la première des sept portes, elle ordonne de les sceller et de les verrouiller. Pour qu'Inanna l'atteigne, Ereshkigal exige que sa sœur Inanna ouvre les portes à travers une série de sacrifices afin de l'humilier.
A la première porte, Inanna frappe doucement. Un gardien demande : «Qui êtes-vous et pourquoi êtes-vous venue?»
«Je m'appelle Inanna, Reine du Ciel et de la Terre. S'il vous plaît, laissez-moi entrer. Je suis venue pour voir ce que je n'ai pas encore vu, pour expérimenter ce que je n'ai pas encore vécu et pour apprendre ce que je ne sais pas encore.»
Le portier lui demande de renoncer à sa couronne royale et alors seulement il ouvrira la porte. Renoncer à sa couronne royale, c'est comme abandonner un peu de son pouvoir, de son statut, de son prestige, de sa richesse. Sa couronne est un symbole de sa royauté et de son influence durement gagnés. Mais ici, aux Enfers, elle ne détient aucune royauté, aucun pouvoir ou influence. Elle y renonce à contrecœur et se dirige vers la porte suivante.
À la deuxième porte, on lui demande de remettre son bracelet.
À la troisième porte, on lui demande d'abandonner son collier.
Alors qu'elle franchit les portes, on lui demande de se dépouiller de tous ses atours. Petit à petit, cela la rend de plus en plus affaiblie.
Elle s'approche de la sixième porte en se sentant de plus en plus vulnérable. Elle frappe avec hésitation. «Je m'appelle Inanna. Et… je me souviens à peine de la raison pour laquelle je suis venue ici…»
Sans qu'on le lui demande, on lui vole son plastron.
Elle crie.
Maintenant, son cœur est exposé et elle est vulnérable sans lui. Elle passe un moment à se demander si elle doit continuer.
Au fur et à mesure qu'elle descend, les parois du labyrinthe se referment et sa cape traîne et s'accroche sur le sol inégal et boueux. Elle commence à marcher à quatre pattes, se coupant les jambes et la paume de ses mains.
Elle commence à se demander pourquoi elle est venue ici, à quoi sert toute cette souffrance?
Finalement, Inanna atteint la dernière porte. Elle frappe doucement à la porte. "Bonjour? Je suis là… et… c'est tout."
À cette porte, on lui demande de remettre son dernier vêtement, son manteau royal.
Elle est maintenant complètement nue et vulnérable, sans rien pour se défendre.
Inanna franchit la porte finale nue, humble et vaincue.
Elle arrive face au trône de sa sœur Ereshkigal, la reine des Enfers. Ereshkigal regarde Innana avec l'Œil de la Mort. À ce moment-là, Inanna meurt. Son cadavre reste accroché à un crochet pendant trois jours.
Pendant ce temps, la déesse Ninshubur attend avec impatience le retour d’Inanna. Au troisième jour, elle frappe les tambours et informe la communauté que leur reine est descendue aux Enfers. Face à l'amour exprimé par les fidèles, Ereshkigal s'approche de sa sœur et lui donne l'eau de vie, une substance magique qui peut ressusciter les morts.
Inanna revient lentement à la vie alors qu'Ereshkigal se retire dans les ténèbres.
Alors qu'Inanna commence sa quête vers le monde supérieur, elle s'arrête à chaque porte et se questionne à propos de la valeur que chaque objet lui confère désormais.
Est-ce que cela correspond à sa nouvelle vision du monde?
La cape détient-elle un réel pouvoir?
Et la couronne?
Elle décide de tout quitter et de retourner dans le monde supérieur en tant que femme humiliée.
Elle est changée à jamais.
La personne qu'elle était lorsqu'elle est entrée aux Enfers est décédée, mais une nouvelle femme est née.
Elle se sent plus forte qu’elle ne l’a jamais été car elle a accompli ce qu’elle s’était fixé pour objectif d’accomplir.
Elle a vu ce qu’elle n’avait jamais vu, a vécu ce qu’elle n’avait jamais vécu et a appris ce qu’elle ne savait pas.
Et elle en sort nue et humble, mais grandie.
Sa souffrance était le prix à payer pour atteindre son plein potentiel et devenir tout ce qu'elle est capable d'être.
Désormais, sa force ne réside plus dans ses artifices, mais dans sa chair et dans son être.
Elle a vaincu.
Elle est victorieuse.
Elle est davantage que ce qu'elle se croyait capable d'être.
Elle est une Lionne.
Cantique des Cantiques (plus ancien poème d'amour)
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les grandes eaux (mayim rabim)
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ne peuvent éteindre (lo yuchlu lechabot)
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les grandes eaux (mayim rabim)
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ne peuvent éteindre (lo yuchlu lechabot)
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l`amour (et ha'ahavah)
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Et les fleuves (u'neharot)
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ne le submergeraient pas (lo yishtefuha)
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comme un lis au milieu des épines (k'shoshana bein hachochim)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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comme un lis au milieu des épines (k'shoshana bein hachochim)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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Où est allée ma bien-aimée (ana pana halach dodech)
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Ô la plus belle des femmes? (hayafa banashim)
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Où est allée ma bien-aimée (ana pana halach dodech)
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Ô la plus belle des femmes? (hayafa banashim)
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comme un lis au milieu des épines (k'shoshana bein hachochim)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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comme un lis au milieu des épines (k'shoshana bein hachochim)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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Où est allée ma bien-aimée (ana pana halach dodech)
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Ô la plus belle des femmes? (hayafa banashim)
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Où est allé ma bien-aimée (ana pana halach dodech)
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Ô la plus belle des femmes? (hayafa banashim)
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Où est allée ma bien-aimée (ana pana halach dodech)
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Ô la plus belle des femmes? (hayafa banashim)
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Où est allée ma bien-aimée (ana pana halach dodech)
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Ô la plus belle des femmes? (hayafa banashim)
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comme un lis au milieu des épines (k'shoshana bein hachochim)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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comme un lis au milieu des épines (k'shoshana bein hachochim)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
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telle est mon amie (ken rayati)
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entre toutes les filles (bein ha'banot)
La Chanson de Guillaume (Eric Boulanger)
Plaist vus oir de granz batailles e de forz esturs,
De Deramed, uns reis sarazinurs,
Cun il prist guere vers Lowis nostre empereur ?
Mais dan Willame la prist vers lui forçur,
Tant qu’il ocist el Larchamp par grant onur.
Mais sovent se cunbati a la gent paienur,
Si perdi de ses homes les meillurs,
E sun nevou, dan Vivien le preuz,
Pur qui il out tut tens al quor grant dolur.
Lunesdi al vespre.
Oimas comence la chançun d’Willame.
Reis Deramed il est issu de Cordres,
En halte mer en ad mise la flote ;
Amund Girunde en est venu par force,
Entred que si mal descunorted.
Les marchez gaste, les alués comence a prendre,
Les veirs cor seinz porte par force del regne,
Les bons chevalers en meine en chaenes ;
E en l’Archanp est hui fait cest damages.
Un chevaler est estoers de ces paens homes ;
Cil le nuncie a Tedbalt de Burges ;
Iloeques ert Tedbald a iceles hures,
Li messagers le trovad veirement a Burges,
E Esturmi, sis niés, e dan Vivien le cunte,
Od els set cent chevalers de joefnes homes ;
N’i out cil qui n’out halberc e broine.
Es vus le mes qui les noveles cunte.
Tedbald le cunte reperout de vespres,
E sun nevou Esturmi qui l’adestre,
E Vivien i fu, li bon niés Willame,
E od lui set cenz chevalers de sa tere.
Tedbald i ert si ivre que plus n’i poet estre,
E Esturmi sun nevou que par le poig l’adestre.
Es vus le mes qui cunte les noveles :
Deu salt Tedbalt al repeirer de vespres !
De Deramed vus di dures noveles ;
En l’Archanp est un mult dolente guere. »
« Reis Deramed est issu de Cordres.
En halte mer en ad mise sa flote,
Amunt Girunde en est venu par force ;
En vostre tere est que si mal desonorted.
Les marchez guaste e les aluez vait prendre,
Les veirs cors seinz trait par force del regne,
Tes chevalers en meine en chaenes.
Pense, Tebalt, que paens nes ameinent. »
« Franche meisné, dist Tebald, que feruns ? »
Dist li messages : « Jas nus i combatuns. »
Tedbalt demande : « Que feruns, sire Vivien ? »
Dist li bers : « Nus ne frum el que ben.
Sire Tedbald, dist Vivien li ber,
Vus estes cunte e si estes mult honuré
Des meillurs homes de rivage de mer.
Si m’en creez, ne serras ja blamé.
Pren tes messages, fai tes amis mander ;
N’obliez mie Willame al cur niés ;
Sages hom est mult en bataille chanpel,
Il la set ben maintenir e garder ;
S’il vient, nus veintrums Deramed. »
« Nel te penser, Tedbald, ço dist Esturmi ;
En ceste terre al regne, u que arivent paen u Arabit,
Si mandent Willame le marchis ;
Si de tes homes i meinent vint mil,
Vienge Willame e des suens n’i ait que cinc,
Treis u quatre, que vienge a eschari,
Tu te combates e venques Arabiz,
Si dist hom ço que dan Willame le fist.
Qui ques prenge, suens est tote voie le pris.
Cumbatun, sire, sis veintrun, jo te plevis !
Al pris Willame te poez faire tenir.
— Franche meisné, dist Vivien, merci.
Od poi conpaignie ne veintrun pas Arabiz ;
Mandum nus, seignurs, pur Willame le marchis ;
Sages hon est pur bataille tenir.
S’il vient, nus veintrum Arabiz. »
E dist Esturmi : « Malveis conseil ad ici.
Estrange gent tant le loent tut dis,
E noz homes fait tuz tenir a vils. »
Respunt Tedbald : « Unques pur el nel dist,
Mais a la bataille n’ose il pas venir. »
Dist Vivien : « Ore avez vus mesdit,
Car il nen est nez ne de sa mere vis,
Deça la mer, ne dela la rin,
N’en la crestienté, n’entre Arabiz,
Mielz de mei ose grant bataille tenir,
Fors sul Willame al curt niés, le marchis.
Il est mis uncles, vers li ne m’en atis,
Lunsdi al vespre.
Jo ne met mie a pris Willame. »
Chant hourrite no 6
Version de Michael Levy:
This unique video, features my first of 2 arrangements for solo lyre, of the 3400 year old "Hurrian Hymn no.6", which was discovered in Ugarit in Syria in the early 1950s, and was preserved for 3400 years on a clay tablet, written in the Cuniform text of the ancient Hurrian language - The Hurrian Hymn (catalogued as Text H6) was discovered in Ugarit, Syria, in the early 1950s, and was preserved for 3400 years on a clay tablet, written in the Cuniform text of the ancient Hurrian language - except from a few earlier Sumarian fragmentary instructional musical texts from c.1950 BCE (Musical Instructions for Lipit-Ishtar, King of Justice) the Hurrian Hymn it is the oldest written song yet known, in History!
Although about 29 musical texts were discovered at Ugarit, only this text, (text H6), was in a sufficient state of preservation to allow for modern academic musical reconstruction.
In short, the Cuneiform text clearly indicated specific names for lyre strings, and their respective musical intervals -- a sort of "Guitar tablature", for lyre!
Although discovered in modern day Syria, the Hurrians were not Syrian -- they came from modern day Anatolia. The Hurrian Hymn actually dates to the very end of the Hurrian civilisation (c.1400BCE) . The Hurrian civilization dates back to at least 3000 BCE. It is an incredible thought, that just maybe, the musical texts found at Ugarit, preserved precious sacred Hurrian music which may have already been thousands of years old, prior to their inscription for posterity, on the clay tablets found at Ugarit!
My arrangement here, is based on the that the original transcription of the melody, as interpreted by Prof. Richard Dumbrill. Here is a link to his book, "The Archeomusicology of the Near East": http://bit.ly/d3aovp
It is played here, on a modern evocation of the ancient Kinnor Lyre from neighbouring Israel; an instrument almost tonally identical to the wooden asymmetric-shaped lyres played throughout the Middle East at this amazingly distant time...when the Pharaoh's still ruled ancient Egypt.
A photograph of the actual clay tablet on which the Hurrian Hymn was inscribed, can be seen here:
The melody is one of several academic interpretations, derived from the ambiguous Cuneiform text of the Hurrian language in which it was written. Although many of the meanings of the Hurrian language are now lost in the mists of time, it can be established that the fragmentary Hurrian Hymn which has been found on these precious clay tablets are dedicated to Nikkal; the wife of the moon god.
There are several such interpretations of this melody.
In my arrangement of the Hurrian Hymn, I have attempted to illustrate an interesting diversity of ancient lyre playing techniques, ranging from the use of "block and strum" improvisation at the end, glissando's, trills & tremolos, and alternating between harp-like tones in the left hand produced by finger-plucked strings, and guitar-like tones in the right hand, produced by use of the plectrum.
I have arranged the melody in the style of a "Theme and Variations" - I first quote the unadorned melody in the first section, followed by the different lyre techniques described above in the repeat, & also featuring improvisatory passages at the end of the performance. My arrangement of the melody is much slower than this actual specific academic interpretation of the melody- I wanted the improvisations in the variations on the theme to stand out, and to better illustrate the use of lyre techniques by a more rubato approach to the melody.
Version de DamianMusicChannel4:
Explications de Hochelaga:
Épitaphe de Seikilos (plus ancien exemple d'une composition musicale complète avec sa notation)
« Hóson zễis, phaínou
mêdèn hólôs sù lupoû
pròs olígon estì tò zễn
tò télos ho khrónos apaiteî »
« Tant que tu vis, brille !
Ne t'afflige absolument de rien !
La vie ne dure guère.
Le temps exige la fin (ou : son tribut). »
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