Ignacius






Les deux nouvelles espèces, nommées Ignacius dawsonae et Ignacius mckennai , vivaient sur l'île d' Ellesmere il y a environ 52 millions d'années.

Ces primates primatomorphes sont des espèces sœurs, indiquant une colonisation unique de l'île.
« Ignacius mckennai et Ignacius dawsonae descendent d'un ancêtre commun en direction du nord qui possédait l'esprit d'aller hardiment là où aucun primate n'est allé auparavant », a déclaré Kristen Miller, doctorante au Biodiversity Institute and Natural History Museum de l'Université du Kansas.

Les restes fossilisés des anciens primates ont été trouvés dans la formation de Margaret sur l'île d'Ellesmere, dans des couches de sédiments liées à l'Éocène inférieur, une époque de températures plus chaudes qui pourrait prédire comment les écosystèmes se comporteront dans les années à venir en raison du changement climatique d'origine humaine.

"Aucun parent primate n'a jamais été trouvé à des latitudes aussi extrêmes", a déclaré Miller.
"On les trouve plus généralement autour de l'équateur dans les régions tropicales."

"J'ai pu faire une analyse phylogénétique, ce qui m'a aidé à comprendre comment les fossiles de l'île d'Ellesmere sont liés aux espèces trouvées dans les latitudes moyennes de l'Amérique du Nord - des endroits comme le Nouveau-Mexique, le Colorado, le Wyoming et le Montana."

"Même au Texas, nous avons aussi des fossiles qui appartiennent à cette famille."

Le cercle polaire arctique était beaucoup plus chaud à l'époque où vivaient ces proches cousins ​​évolutifs des primates, mais comme aujourd'hui, il faisait encore sombre pendant la moitié de l'année.

Cette obscurité a peut-être incité les deux espèces à développer des dents et des mâchoires plus robustes par rapport aux autres parents primates de l'époque.

"Une grande partie de ce que nous faisons en paléontologie consiste à examiner les dents - elles préservent le meilleur", a déclaré Miller.

"Leurs dents sont juste super bizarres par rapport à leurs parents les plus proches."

"Donc, ce que j'ai fait ces deux dernières années, c'est essayer de comprendre ce qu'ils mangeaient et s'ils mangeaient des aliments différents de ceux de leurs homologues des latitudes moyennes."

Miller et ses collègues pensent que la nourriture était beaucoup plus difficile à trouver pendant les mois d'hiver sombres, lorsque les parents des primates de l'Arctique étaient probablement obligés de consommer des matériaux plus durs.

"Nous pensons que c'est probablement le plus grand défi physique de l'ancien environnement pour ces animaux", a déclaré Chris Beard, professeur à l'Université du Kansas.

« Comment faites-vous pour traverser six mois d'obscurité hivernale, même s'il fait raisonnablement chaud ? Les dents et même les muscles de la mâchoire de ces animaux ont changé par rapport à leurs proches parents des latitudes moyennes.

"Pour survivre à ces longs hivers arctiques, lorsque les aliments préférés comme les fruits n'étaient pas disponibles, ils devaient compter sur des" aliments de repli "comme les noix et les graines."

Ignacius mckennai et Ignacius dawsonae étaient légèrement plus grands que leurs parents les plus proches plus au sud - un groupe de cousins ​​primates connus sous le nom de plésiadapiformes .
"Mais ils sont encore assez petits", a déclaré Miller.

"Certains plésiadapiformes des latitudes moyennes d'Amérique du Nord sont vraiment, vraiment minuscules."

"Bien sûr, aucune de ces espèces n'est apparentée aux écureuils, mais je pense que c'est la créature la plus proche que nous ayons qui nous aide à visualiser à quoi elles auraient pu ressembler."

"Ils étaient très probablement très arboricoles - donc, vivant dans les arbres la plupart du temps."


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Rhizodus (Mario Lanzas)



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Rhizodus (root tooth) is an extinct genus of basal, finned tetrapodomorphs (the group of sarcopterygians that contains modern tetrapods and their extinct relatives). It belonged to Rhizodontida, one of the earliest-diverging tetrapodomorph clades. Two valid species have been described, both of which lived during the Early Carboniferous epoch. The type species R. hibberti is known from the Viséan stage of the United Kingdom, whereas the species R. serpukhovensis is from the Serpukhovian of Russia. Some fossils referred to the genus Rhizodus have also been found in North America.

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Terataspis (Mario Lanzas)



Terataspis is a comparatively huge, 60 centimetre long lichid trilobite genus from the Early Devonian, about 397 million years ago. It lived in a shallow sea in what is now New York State and Ontario.

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Claude (Histoires de France 2.0)



Le quatrième empereur de Rome est Lyonnais.

Après l’assassinat de Caligula commandité par des Sénateurs romains le 24 janvier, Claude est proclamé empereur le 25 janvier 41 par le Sénat.

Né à Lyon le 1er août -10 d’une famille romaine, c’est un empereur largement assimilé aux coutumes gauloises qui devient empereur un demi-siècle plus tard.

On doit à Claude notamment de plaider la cause de la noblesse gauloise au Sénat romain dans le cadre de son célèbre « discours sur les sénateurs gaulois ».

Baptisé par l’historiographie « table claudienne », ce discours a été prononcé en l’an 48 au Sénat de Rome. Extrait :

« (…) il est temps de plaider ouvertement la cause de la Gaule chevelue. Si l’on m’objecte cette guerre qu’elle a soutenue pendant dix ans contre le divin Jules, j’opposerai cent années d’une fidélité inviolable et de dévouement dans un grand nombre de circonstances critiques où nous nous sommes trouvés. Lorsque Drusus, mon père, soumit la Germanie, ils assurèrent sa sécurité en maintenant le pays derrière lui dans une paix profonde, et cependant, lorsqu’il fut appelé à cette guerre, il était occupé à faire le cens en Gaule, opération nouvelle et hors des habitudes des Gaulois. Nous ne savons que trop combien cette opération est encore difficile pour nous, bien qu’il ne s’agisse de rien autre que d’établir publiquement l’état de nos ressources ! »

Claude meurt six ans après ce discours pour l’Histoire, le 13 octobre 54, possiblement d’empoisonnement.

Ayant régné près de quatorze ans sur l’empire, il aura pour successeur le redouté Néron.

Illustration : Charles Lebayle (1856-1898) Claude proclamé empereur, peinture de 1886 selon le récit de Flavius Josèphe, musée des Beaux-Arts de Paris.

Pour aller plus loin : Pierre Renucci, « Claude, l'empereur inattendu », Paris, éditions Perrin, 2012.


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Fort Saint-Louis



Des canons français, enterrés par les Espagnols au Fort Saint Louis en 1689, ont été découverts dans un ranch privé du comté de Victoria par des archéologues de la Commission historique du Texas, confirmant enfin l'emplacement du site. Fort St. Louis était situé là où Garcitas Creek traverse la baie de Matagorda. Les canons ont été trouvés exactement là où Alonso de Leon les avait laissés plus de 300 ans avant.

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La notion de temps en géologie (Parc national de Miguasha)




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Géologie et impacts de météorite à Charlevoix (Futura)



Extraits de cet article:

La région de Charlevoix au Canada est connue pour sa grande sismicité, c'est d'ailleurs pour cela que de nombreux centres d'interprétation sont ouverts au public. En 2013, un observatoire de la géosphère a été ouvert à Charlevoix, il permet d'observer la géologie des impacts météorologiques et permet au grand public de découvrir la richesse géologique de la région.

Au Canada, voilà 2,5 milliards d'années se formait le bouclier canadien : appelé plateau laurentien au Québec, il couvre quasiment toute la province (95 %), les basses-terres du Saint-Laurent et les Appalaches couvrant le reste. Dans la région de Charlevoix, les trois formations sont présentes. Ce plateau a subi plusieurs transformations, mais les montagnes de Charlevoix font toutes parties de la province de Grenville, formée il y a 950 millions d'années. Cette chaîne des Laurentides est donc l'une des plus anciennes de la Terre.

Il y eut ensuite un épisode marin vers 500 millions d'années, les dépôts consolidés de cette époque constituent les basses-terres. L'Isle-aux-Coudres appartient, elle, aux Appalaches.

Le cratère de Charlevoix

Le cratère de Charlevoix s'est formé il y a 350 millions d'années. Une météorite de taille conséquente (environ deux kilomètres de diamètre et 15 milliards de tonnes) s'est abattue à cet endroit à la vitesse de 10 km/s. Pulvérisée au moment de la collision, elle a formé un cratère éphémère de 5 km de profondeur et 28 km de diamètre.

Puis la roche comprimée rejaillit de suite en faisant une remontée de près de 6.000 m, et le cratère est encore aujourd'hui bien visible dans le paysage de la région. Le cratère final a un diamètre de 56 km, et la moitié se perd dans le fleuve. La partie émergée se présente comme suit :

un fond plat surélevé avec une pointe au centre due au rebond ;
un pourtour effondré, compensation du rebond central ;
un contrefort montagneux constituant la limite externe.

Le cratère de Charlevoix et celui de Manicouagan sont des cratères complexes avec rebond central, contrairement aux cratères simples de moins de trois kilomètres de diamètre comme celui des Pingualuit, anciennement appelé cratère du Nouveau-Québec.

Les impactites

Les impactites sont les roches caractéristiques des impacts : ce sont des roches terrestres modifiées par le choc, contenant des particules de la météorite. Elles renferment des minéraux spéciaux comme la coésite, polymorphe de la silice, la stishovite et du verre naturel formé par la fusion et le refroidissement rapide, appelé lechatelierite.

Les quartzs choqués sont aussi caractéristiques des gros impacts de météorites, et ne se forment qu'au-dessus de 200 kbar de pression. Ils ne sont visibles qu'au microscope, et se trouvent dans les brèches du centre de l'astroblème (quelquefois dans les brèches bordières).

Des minéraux comme de petits diamants ou des zircons peuvent se former si la pression est suffisante, et on peut en trouver au point d'impact même.

Les impactites sont différentes des tectites : ne pas confondre, les tectites ont deux points de fusion !

Une autre forme de roche particulière des impacts météoritiques est ce qu'on appelle des shatter cones (cônes de choc ou cône de percussion). Ces cônes de roche, striés, ont une pointe qui se dirige vers le centre du cratère, et les cônes bien développés apparaissent dans les zones sédimentaires. Leur formation exige de très grandes pressions, de l'ordre de 20 à 30 GPa.

Après le choc

Bien plus tard, les glaciers envahirent la région et toutes les zones situées en dessous de 180 m d'altitude aujourd'hui étaient alors sous la mer de Champlain. En effet, le poids des glaces a fortement pesé sur le bouclier et l'a profondément enfoncé. Lors du retrait des glaces, la mer est passée par là, et s'est retirée à mesure que le relèvement hydrostatique se réalisait. Cette mer a laissé en souvenir l'ancêtre du lac Saint-Pierre, en amont de la ville de Québec. Ce lac est aussi une réserve de biosphère, mais il ne fait pas partie de notre propos.

Les tremblements de terre dans la région

La région de Charlevoix est une région sismique en Amérique du Nord : la plupart des séismes de la région ont lieu dans un rectangle de 70 km sur 40 situé dans le fleuve. Le dernier séisme important ayant son épicentre dans la région a eu lieu en 1925 avec une amplitude de 7 sur l'échelle de Richter. Il n'y eut aucune victime. Nous ne possédons pas de données fiables concernant les causes de ces séismes, mais on peut avancer trois hypothèses :

les plaques bougent les unes par rapport aux autres, et les nombreuses failles de la région peuvent faire écho à ces mouvements, en particulier les failles Logan et du fleuve ;
le relèvement de la croûte terrestre, qui est encore actuellement de 0,5 m par siècle, ne se fait pas uniformément, les Laurentides se soulevant moins vite que les basses-terres ;
l'impact du cratère sur la fracture des roches environnantes a créé dans le sous-sol des faiblesses favorables aux ébranlements.

Les mines de la région

Des centaines de milliers de tonnes d'ilménite ont été extraites à ciel ouvert, et des milliers de tonnes de mica et plus de 100.000 tonnes de quartz ont été extraites en 1989 de la seule mine encore en exploitation. On a prospecté pour de l'or, du cuivre, de l'uranium (pechblende), sans succès. L'Homme a aussi exploité abondamment la tourbe de L'Isle-aux-Coudres, le gravier et le sable, ainsi que d'autres carrières.



Arthropleura (The Time Duck)



In Franz Kafka's famous short story "The Metamorphosis", the main character Gregor Samsa wakes up one morning just to realize he's been unaccountably turned overnight into a human-sized, unidentified arthropod (the original German text has the word Ungeziefer, which indicates parasitic insects, spiders and similar animals).

And while the reader can be confident that such a creepy transformation is extremely unlikely in the real world, there was indeed a time in the history of Earth when similarly sized multi-legged invertebrates actually used to roam the planet.

Arthropleura is a genus of millipedes that could grow up to 2,5 metres long, with a maximum estimated weight of about 50 kg. 

Different species of this genus are known from various parts of Europe and North America, and lived between the Early Carboniferous and the Early Permian, 345 to 290 million years ago.

Although its remains are relatively common, all Arthropleura known fossils represent molting shells (exuviae) and are often fragmentary; the fossil trackways known as Diplichnites consisting in double, parallel rows of densely arrayed small footprints are as well attributed to this genus.

While millipeds aren't the most noticeable creatures on earth, they represent one of the oldest groups of land creatures, with their earliest representatives dating back to the Late Silurian or Early Devonian, around 420 million years ago.

They form the class Diplopoda, which forms in turn the sub-phylum Myriapoda together with centipedes (Chilopoda) and the lesser known groups Pauropoda and Symphyla, mostly including very small creatures.

The name "millipede" comes from Latin and literally means one thousand feet, although the real number of their walking appendages may vary greatly, with some species of the short pill millipedes (Glomeridae) sporting little more than 30 legs, while the recently described Australian species Eumillipes persephone has about 1,360 of them.

Differently from other arthropod groups, in millipedes most body segments bear two pairs of legs, hence the Greek-derived scientific name Diplopoda, meaning "double feet".

Unlike centipedes which are carnivorous and in many cases are able to deliver painful venomous bites, millipedes generally feed on decaying plant matter and are harmless to humans; despite their defenseless appearance, they represent a very successful group, having lived across three geologic eras and still thriving today with about 12,000 described species divided into 16 orders.

The Palaeozoic genus Arthropleura includes five currently recognized species: Arthropleura armata, A. cristata, A. fayoli, A. maillieuxi and A. zeillieri.

The picture shows a real life reconstruction of both the upper and lower side of a female individual of the type species, Arhtopleura armata; a human is shown for size scale.

Monochromatic details show three larval stage of a generic millipede, illustrating the segments and legs number increase at every moult (top left to center left); a partial underside view of a male paradoxosomatid millipede, showing the pair of modified legs used in copulation and called gonopods (bottom left); an adult Arthropleura walking and leaving its typical double track (center right) and a fossil partial exuvia (bottom right).

MAIN REFERENCES:

Rosa Fernández, Gregory D. Edgecombe, Gonzalo Giribet – Phylogenomics illuminates the backbone of the Myriapoda Tree of Life and reconciles morphological and molecular phylogenies – in Nature – 08 January 2018;

Alessandro Minelli, Sergei I. Golovatch – Myriapods – in Encyclopaedia of Biodiversity – 2013 – pages 421-432.

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How 4 Million Fossils Are Extracted From Tar At La Brea Tar Pits (Insider Science)



 

La colline aux corbeaux



De la même manière que Rome a été fondée en -753 par les légendaires Romulus et Rémus, la ville de Lyon dispose également d’un récit mythique de sa fondation.

Celle-ci aurait eu lieu vers -650 nous raconte Pseudo-Plutarque et repose sur le même schéma que pour Rome : Lyon aurait été fondée par deux frères.

Le premier est roi, il s’appelle Atepomaros, étymologiquement « le très grand cavalier » en gaulois. Le deuxième est druide, il s’appelle Momoros, ce qui signifierait le « cygne ».

Le récit légendaire est calqué sur la fondation de Rome mais appliqué aux caractéristiques gauloises : les deux frères sont roi et druide, les deux fonctions suprêmes en Gaule celtique depuis l’ère de La Tène (-450 ; -50).

Le premier dispose en effet du pouvoir militaire, le second de ce que deviendra le pouvoir civil à la fin de l’ère de La Tène, à travers le Vergobret (magistrat civil élu par des assemblées) ou les Sénateurs ; fonctions auxquelles les druides vont tous se convertir au premier siècle avant Jésus-Christ.

Atepomaros est par ailleurs « le très grand cavalier », selon l’usage voulant que les chefs militaires gaulois sont parmi les meilleurs cavaliers de l’Antiquité.

Atepomaros et Momoros sont donc deux frères venus du nord, à une époque où les peuples de la Gaule seraient dirigés par des roi et où le territoire de la Celtique se confond avec le monde celte, au-delà des Alpes et du Rhin.

Chassés de leur royaume par Seseroneus, leur rival, un oracle leur a commandé de fonder une nouvelle cité sur une colline nue en bordure de la Saône.

Le druide doit y mettre son savoir et sa sagesse, le roi son discernement et son intelligence. Quand ils se mettent à creuser les fondations de la ville, une nuée de corbeau apparaît et se pose autour d’eux.
Annonciateur de bon présage, Momoros déclare alors : « cet endroit s’appellera Lougdounon » la colline (« dounon ») aux corbeaux (« lougos » en gaulois).

On a longtemps considéré que ce récit de Pseudo-Plutarque relevait du mythe et que la ville de Lyon n’était qu’une colonie romaine fondée en -43.

Jusqu’en juillet 2014 où on a découvert en bordure de colline de Fourvière les fondations de remparts gaulois antérieurs de plusieurs siècles aux remparts romains. 

L’histoire ne dit pas si les corbeaux sont apparus au moment de cette découverte.

Illustration : portrait de soldats gaulois, chiné sur Pinterest, si vous avez la source je suis preneur.
Pour aller plus loin sur Lyon pendant l’antiquité : Amable Audin, « Lyon, miroir de Rome dans les Gaules », éditions Fayard, 1965.


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Thectardis avalonensis (NTamura)




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Strobilopterus proteus (NTamura)




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Beartooth Butte Formation (NTamura)




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Qikiqtania wakei (NTamura)




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Élpistostégaliens (NTamura)




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Revueltosaurus






Revueltosaurus est un des rares pseudosuchiens du Trias supérieur à être herbivores. À cette époque ce rôle est souvent alloué aux aétosaures ou à d'autres animaux qui ne sont pas des pseudosuchiens (cynodontes et dicynodontes...).

Revueltosaurus ressemble beaucoup à un pseudosuchien carnivore mais quand on voit ses dents, on est sûr qu'il mangeait des plantes. Les dents sont en forme de feuilles dentelées un peu comme celles des iguanes.

Il vivait au Norien, une période relativement longue de la fin du Trias où la diversité animale est relativement importante. Il s'éteindra à la fin de cette période sûrement concurrencé par des herbivores plus spécialisés comme les aétosaures.

Wikipedia:

Revueltosaurus ("Revuelto lizard") is an extinct genus of suchian pseudosuchian[1] from Late Triassic (late Carnian to middle Norian stage) deposits of New Mexico, Arizona and North Carolina, United States. Many specimens, mostly teeth, have been assigned to Revueltosaurus over the years. Currently, three species are included in this genus, all of which were originally thought to represent monospecific genera of basal ornithischian dinosaurs. It was 1 meter (3.3 feet) long.


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Acutiramus (Mario Lanzas)




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Acutiramus is a genus of giant predatory eurypterid, an extinct group of aquatic arthropods. Fossils of Acutiramus have been discovered in deposits of Late Silurian to Early Devonian age. Seven species have been described, five from North America (including A. cummingsi, the type species) and two from the Czech Republic (with one of them potentially found in Australia as well). The generic name derives from Latin acuto ("acute" or "sharp") and Latin ramus ("branch"), referring to the acute angle of the final tooth of the claws relative to the rest of the claw.

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Astrodon



While the taxonomy of Astrodon and other early Cretaceous Appalachian sauropods is a bit of a mess, one thing is certain. There were some giants roaming the ancient east coast of North America. 

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Appalachiosaurus




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Distribution of dinosaurs in Appalachia



Summary figure showing distribution of dinosaurs in Appalachia. 1, Missouri, Hadrosauridae; 2, Tennessee, Hadrosauridae; 3, Mississippi, Hadrosauridae, and Ornithimimosauria, 4, Alabama, Hadrosauridae, Ornithomimosauria, Tyrannosauroidea and Nodosauridae; 5, Georgia, Hadrosauridae, Tyrannosauroidea, and Ornithomimosauria; 6, South Carolina, Hadrosauridae, 7, North Carolina, Hadrosauridae, Tyrannosauroidea, and Lepticeratopsidae 8, Maryland, Hadrosauridae and Ornithomimosauria; 9, Delaware, Hadrosauridae and Ornithomimosauria; Hadrosauridae and Ornithomimosauria, 10, New Jersey, Hadrosauridae, Tyrannosauroidea, Ornithomimosauria, Nodosauridae. Map after Schwimmer (Schwimmer, 1997) with data from Schwimmer (Schwimmer, 1997) and Weishampel et al. (Weishampel et al., 2004). The occurrences extend from the early Santonian to the late Maastrichtian, a period of around 20 million years.

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Amérique du nord (77 Ma)




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Fossils of the Coastal Plain









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Voir la page pour des fossiles de mollusques, de plantes et de mammifères.


A new fossil assemblage shows that large angiosperm trees grew in North America by the Turonian (Late Cretaceous)




Extraits de l'étude:

Abstract

The diversification of flowering plants and marked turnover in vertebrate faunas during the mid-Cretaceous transformed terrestrial communities, but the transition is obscured by reduced terrestrial deposition attributable to high sea levels. We report a new fossil assemblage from multiple localities in the Upper Cretaceous Ferron Sandstone Member of the Mancos Shale Formation in Utah. The fossils date to the Turonian, a severely underrepresented interval in the terrestrial fossil record of North America. A large silicified log (maximum preserved diameter, 1.8 m; estimated height, ca. 50 m) is assigned to the genus Paraphyllanthoxylon; it is the largest known pre-Campanian angiosperm and the earliest documented occurrence of an angiosperm tree more than 1.0 m in diameter. Foliage and palynomorphs of ferns, conifers, and angiosperms confirm the presence of mixed forest or woodland vegetation. Previously known terrestrial vertebrate remains from the Ferron Sandstone Member include fish teeth, two short dinosaur trackways, and a pterosaur; we report the first turtle and crocodilian remains and an ornithopod sacrum. Previous studies indicate that angiosperm trees were present by the Cenomanian, but this discovery demonstrates that angiosperm trees approaching 2 m in diameter were part of the forest canopies across southern North America by the Turonian (~92 million years ago), nearly 15 million years earlier than previously thought.



 

The first reported ceratopsid dinosaur from eastern North America (Owl Creek Formation, Upper Cretaceous, Mississippi, USA)



Résumé de l'étude:

Ceratopsids (“horned dinosaurs”) are known from western North America and Asia, a distribution reflecting an inferred subaerial link between the two landmasses during the Late Cretaceous. However, this clade was previously unknown from eastern North America, presumably due to limited outcrop of the appropriate age and depositional environment as well as the separation of eastern and western North America by the Western Interior Seaway during much of the Late Cretaceous. A dentary tooth from the Owl Creek Formation (late Maastrichtian) of Union County, Mississippi, represents the first reported occurrence of Ceratopsidae from eastern North America. This tooth shows a combination of features typical of Ceratopsidae, including a double root and a prominent, blade-like carina. Based on the age of the fossil, we hypothesize that it is consistent with a dispersal of ceratopsids into eastern North America during the very latest Cretaceous, presumably after the two halves of North America were reunited following the retreat of the Western Interior Seaway.

Eastern dinosaurs

Non-avian dinosaurs from Cretaceous deposits in the eastern US have been well publicized (Weishampel & Young, 1996; Schwimmer, 1997). Although few discoveries are complete enough for comprehensive description and precise taxonomic assignment, recent notable exceptions include a tyrannosauroid and hadrosaurid from Alabama (Carr, Williamson & Schwimmer, 2005; Prieto-Márquez, Erickson & Ebersole, 2016a, 2016b). Cretaceous dinosaur finds from eastern North America are not rare, but they are infrequent. Since Cretaceous dinosaur remains were first reported on the east coast in the 1850s, numerous specimens representing several groups, both ornithischian and theropod, have been reported from Mississippi to New Jersey. Most of this material consists of isolated and often fragmentary elements, like the ceratopsian tooth reported herein. Collectively, however, the scattered discoveries across the Gulf and Atlantic Coastal Plain reveal an eastern North American Cretaceous dinosaur bestiary that included six major dinosaur clades. To date, these include hadrosauroids (Langston, 1960; Prieto-Márquez, Weishampel & Horner, 2006; Prieto-Márquez, Erickson & Ebersole, 2016a), ankylosaurians (Langston, 1960; Weishampel & Young, 1996; Stanford, Weishampel & Deleon, 2011), tyrannosauroids (Baird & Horner, 1979; Schwimmer et al., 1993; Carpenter et al., 1997; Carr, Williamson & Schwimmer, 2005), dromaeosaurids (Kiernan & Schwimmer, 2004), ornithomimids (Baird & Horner, 1979; Carpenter, 1982; Schwimmer et al., 1993), and ceratopsians (Chinnery et al., 1998; Longrich, 2016; this paper).

Conclusion

The ceratopsid tooth from the Owl Creek Formation of Mississippi represents the first unequivocal occurrence of this clade in Appalachia (eastern North America). The fossil is consistent with the hypothesis that clades from Laramidia (western North America) dispersed eastward during the retreat of the Western Interior Seaway sometime during the Maastrichtian. We predict that future work will uncover additional evidence of “western” vertebrate clades in Appalachia; in particular, careful placement within a geological context will help to establish the exact timing and tempo of the seaway retreat.



Two New Appalachian Dinosaurs Discovered




Extrait de l'article:

Chase Doran Brownstein from the Department of Ecology and Evolutionary Biology at Yale University and the Stamford Museum and Nature Center has described two new dinosaurs — a herbivorous hadrosaur and a carnivorous tyrannosaur — that lived in the North American paleolandmass Appalachia during the Late Cretaceous epoch, some 85 million years ago.

For most of the second half of the Cretaceous period, North America was divided into two land masses, Laramidia in the West and Appalachia in the East, with the Western Interior Seaway separating them.

While famous dinosaur species like Tyrannosaurus rex and Triceratops lived throughout Laramidia, much less is known about the animals that inhabited Appalachia.

“One reason is that Laramidia’s geographic conditions were more conducive to the formation of sediment-rich fossil beds than Appalachia’s,” said Brownstein, author of a paper published in the journal Royal Society Open Science.

The specimens he examined were collected in the 1970s from the Late Cretaceous Merchantville Formation in New Jersey and Delaware.

“These specimens illuminate certain mysteries in the fossil record of eastern North America and help us better understand how geographic isolation affected the evolution of dinosaurs,” Brownstein said.

The paleontologist examined a partial skeleton of a large predatory therapod, concluding that it is probably a tyrannosaur.

He noted that the fossil shares several features in its hind limbs with Dryptosaurus, a tyrannosaur that lived about 67 million years ago in what is now New Jersey.

The dinosaur had different hands and feet than Tyrannosaurus rex, including massive claws on its forelimbs, suggesting that it represents a distinct family of the predators that evolved solely in Appalachia.

“Many people believe that all tyrannosaurs must have evolved a specific set of features to become apex predators,” Brownstein said.

“Our fossil suggests they evolved into giant predators in a variety of ways as it lacks key foot or hand features that one would associate with western North American or Asian tyrannosaurs.”

“The partial skeleton of the hadrosaur provided important new information on the evolution of the shoulder girdle in that group of dinosaurs,” he added.

“The hadrosaur fossils also provide one of the best records of this group from east of the Mississippi and include some of the only infant/perinate dinosaur fossils found in this region.”




Amérique du nord à la fin du Crétacé



Paleogeographic maps of North America during the (A) late Campanian (,75 Ma) and (B) late Maastrichtian (,65 Ma). The Sevier Orogenic Belt is the major mountain building system in western North America during the late Campanian, but note that by the latest Maastrichtian the Laramide Orogeny creates uplift structures further to the east. Maps courtesy of Ron Blakey, Colorado Plateau Geosystems. 

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Dinosaures du Maastrichtien (72 à 66 Ma)




 

Fossils Show Raptors Prowled North America Late in Dinosaurs’ Era



Extraits de l'article:

One day in 2008, a lethal weapon from a bygone era spilled out of a hillside in New Mexico.

“We knew that it was something interesting right away,” said Steven Jasinski, a paleontologist at the State Museum of Pennsylvania, whose colleague, Robert Sullivan, first spotted the fossil.

The relic turned out to be the claw of a dromaeosaurid, a dinosaur popularly known as a raptor after its starring role in “Jurassic Park.” After more than a decade of field work and research, Dr. Jasinski and his colleagues have now confirmed that the claw — along with 20 other fossils — represents a new species that lived some 68 to 70 million years ago, just a few million years before an asteroid doomed most dinosaurs.

They named the animal Dineobellator notohesperus, describing it Thursday in Scientific Reports. This pint-size predator is the third known North American dromaeosaurid from the dinosaurs’ twilight period, and suggests that beasts of its stature may have been abundant at that time.

“The new animal Dineobellator confirms that there is a greater diversity of raptors at the end of the Cretaceous than has been suspected up until now,” said Philip Currie, a paleontologist at the University of Alberta in Canada, who was not involved with the study. “It represents our steady progress in understanding that small dinosaurs may have been more common than large forms like the contemporary T. rex at the end of the age of dinosaurs.”

The fossil record is partly biased toward huge animals like T. rex simply because their sturdy skeletons are more likely to stay intact for tens of millions of years, resulting in an incomplete understanding of dinosaur evolution.

“Raptor dinosaurs are among the rarest of finds because their thin, airy bones don’t often preserve,” said Lindsay Zanno, head of paleontology at the North Carolina Museum of Natural Sciences, who was not involved in the study.

Dineobellator was about three feet tall — a few sizes smaller than the fictional raptors that wreaked havoc in “Jurassic Park.” Judging from its unique adaptations, this was a particularly gracile and innovative predator that possessed clawed digits primed for pouncing onto the backs of larger animals.

“This dinosaur had an enlarged area for muscle attachment to allow for a much stronger grasping or gripping ability,” Dr. Jasinski said. “A group of these dinosaurs certainly could have been able to take down very large prey, better than other members of the group seemingly could.”

The base of Dineobellator’s tail was also unusually dexterous, perhaps allowing it to dodge and weave with the movements of its prey, similar to cheetahs on today’s African savanna.

“This dinosaur would have been better than other members of the group that we are aware of, at pursuing animals in an open area,” Dr. Jasinski said.

This hunting strategy distinguished Dineobellator from the enormous tyrannosaurs — cousins of T. rex — with which it shared this Cretaceous landscape. Where Dineobellator thrived on plains, tyrannosaurs were probably ambush predators that kept close to forested areas.

A nasty gouge mark on its claw suggests the individual excavated in New Mexico scrapped with a predator its own size, perhaps a fight with another Dineobellator over resources or mates.

“The most likely guess is the sexual display process,” Dr. Jasinski said. Dineobellator possessed quills and feathers, like most known raptors, and may have performed flamboyant courtship rituals similar to some contemporary birds. The dinosaur may have sustained its injury while battling another male over a mate, or even from a female that was not ready to copulate.

Dr. Zanno said many of the study’s behavioral hypotheses “are interesting ideas,” but they “have not yet been tested.” Further examination of the specimen could challenge the researchers’ conclusions about the raptor’s life.

However it lived, the fossil evidence of Dineobellator’s sophisticated adaptations suggests that dromaeosaurids were flourishing when the asteroid hit.

“These dinosaurs were still trying out new evolutionary pathways and testing out new things to do and diversifying,” Dr. Jasinski said. “We are finding more and more of them, and then they just completely die out.”

Given their keen predatory skills and sleek frames, it’s no wonder raptors have captured the public imagination. Dineobellator is yet another example of the ingenuity that these hunters possessed, even as they lived in the shadows of much larger carnivores.





 

Australopithecus (kepyle2055)




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