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La roche Maranda (Guy Rousseau)



Sur l’Île d’Orléans, à la limite de Sainte-Pétronille et de Saint-Laurent, se trouve la roche Maranda, immense pierre de près de sept mètres de diamètre. La géante semble faire partie du décor depuis toujours. Or, elle a déjà voyagé sur des milliers de kilomètres avant de se poser dans le champ d’un insulaire. 

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Le complexe morainique de Saint-Narcisse




Le complexe morainique de Saint-Narcisse s’étend sur 750 km le long de la marge méridionale des Laurentides, au Québec, au nord de la vallée du Saint-Laurent, entre l’Outaouais et le Saguenay. Vers l’est, la marge glaciaire était située dans l’estuaire actuel du Saint-Laurent. Vers l’ouest, en Ontario, les formes associées sont suivies dans le massif Algonquin, jusqu’à 235 km de l’Outaouais. Le tracé général du complexe inclut de grands lobes et rentrants liés à la topographie. Dans la basse vallée du Saint-Maurice, la Moraine de Saint-Narcisse est composée de dépôts glaciomarins proximaux, de till et d’argile marine remaniée (Diamicton de Yamachiche) et de till de fusion sur place et de dépôts fluvioglaciaires et juxtaglaciaires (Dépôts de Charette). L’Épisode de Saint-Narcisse est subdivisé en plusieurs phases non nécessairement synchrones sur toute la marge glaciaire: réavancée locale dans les dépressions importantes, phase majeure de stabilisation à l’origine de la Moraine de Saint-Narcisse, fonte sur place indiquée par des structures imbriquées et épandages proglaciaires, puis retrait lent marqué par des bourrelets morainiques concentriques. Compte tenu des limites de précision des éléments de datation disponibles, la chronologie proposée est flottante. Deux repères marquent les limites d’âge et de durée de la phase majeure de l’Épisode de Saint-Narcisse. Celle-ci ne peut débuter qu’après l’invasion de la vallée du Saint-Laurent par la Mer de Champlain, vers 12,9 ka cal, et un retrait glaciaire rapide. Elle doit être terminée vers 12,5 ka cal pour permettre le début du déversement du Lac glaciaire Algonquin du bassin du lac Huron vers la vallée de l’Outaouais. L’épisode est attribué à la première partie du Dryas récent représentée également dans le Maine, en Gaspésie et en Nouvelle-Écosse. Il indique une augmentation du bilan glaciaire de l’Inlandsis laurentidien en réponse à un forçage climatique. Il est suivi d’une phase de retrait lent qui aurait duré entre 700 et 900 ans. La fin du Dryas récent est marquée par la Moraine Mars-Batiscan, située entre 17 et 70 km au nord du complexe morainique.


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Lorsqu’il y avait des glaciers sur le Saint-Laurent ()

« Au début de la déglaciation, il y a 15 000 ans, la vallée du Saint-Laurent ressemblait à complètement autre chose qu’aujourd’hui. C’était envahi par l’océan et tout autour ce n’était que glace. » Christophe Kinnard, professeur au Département des sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Trois-Rivières et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en hydrologie de la cryosphère, parle du lien entre les cycles orbitaux de la Terre et la glaciation. L’expert décortique les cycles de glaciation et parle des effets importants du réchauffement climatique sur la prochaine ère glaciaire.


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Une vague de poussière géante frappait la Terre il y a 14 millions d’années

Extraits de l'article:

Une étude récente propose une hypothèse fascinante : le climat de la Terre aurait pu être influencé par un événement galactique survenu il y a environ 14 millions d’années. Selon des chercheurs de l’Université de Vienne, le passage de notre système solaire à travers une zone dense de gaz et de poussière interstellaire associés à la formation d’étoiles dans la Voie lactée pourrait avoir contribué au refroidissement climatique de la planète. 

Le contexte de la découverte

Les résultats de cette étude reposent sur les données de la mission Gaia qui, en cartographiant la Voie lactée, a permis de détecter une structure galactique, l’onde de Radcliffe. Cette zone, située à environ 400 années-lumière de la Terre, est une vaste région peuplée de gaz et de poussière issus de la formation d’étoiles. Le télescope Gaia a permis de révéler la trajectoire de cette onde, ainsi que la distribution des amas d’étoiles qui la composent.

L’équipe de chercheurs a utilisé ces données pour simuler l’orbite de plusieurs amas d’étoiles associés à l’onde de Radcliffe et a découvert que le système solaire est passé à proximité de cette zone dense de poussière il y a environ 14 millions d’années. À cette époque, notre système solaire se trouvait à moins de 65 années-lumière de deux amas d’étoiles particulièrement riches en poussière interstellaire : NGC 1980 et NGC 1981.

Ce passage aurait alors coïncidé avec une période de transition climatique majeure sur Terre : le début d’une période glaciaire dans l’hémisphère sud qui a notamment été marquée par la croissance de la calotte glaciaire de l’Antarctique.

Les effets potentiels de la poussière interstellaire

L’hypothèse avancée par les chercheurs, détaillée dans Astronomy & Astrophysics, repose sur l’idée que la poussière interstellaire, en s’introduisant dans l’atmosphère terrestre, aurait pu réduire la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la Terre. Ces particules fines, composées principalement de carbone et de silicium, agissent en effet comme un écran, bloquant une partie du rayonnement solaire. Un afflux important de poussière provenant de cette région galactique aurait donc pu accélérer le refroidissement global de la planète, contribuant ainsi à un changement climatique.

Pour étayer cette hypothèse, les chercheurs suggèrent que des traces de cet afflux de poussière pourraient être retrouvées dans les archives géologiques de la Terre. En particulier, l’isotope du fer-60, qui provient des supernovas, pourrait fournir une preuve directe de l’arrivée de poussière galactique. Bien que le fer-60 soit extrêmement rare sur notre planète, il pourrait avoir été transporté par les particules de poussière interstellaire et se serait déposé sur la Terre au moment du passage de notre système solaire à travers la région de l’onde de Radcliffe.

Cependant, la détection du fer-60 est un défi, car cet isotope est instable et se désintègre rapidement, rendant difficile son identification dans les archives géologiques. De plus, les traces de cet isotope pourraient être difficiles à distinguer parmi les autres éléments présents dans les couches géologiques. Néanmoins, si une concentration de fer-60 datant de cette période spécifique est retrouvée, cela renforcerait considérablement l’hypothèse d’un lien entre cet événement galactique et le refroidissement climatique de la Terre.

Les implications pour la compréhension du climat terrestre

L’idée que des événements galactiques puissent influencer le climat terrestre est un concept ambitieux et novateur. Bien que cette théorie repose sur des données solides et une coïncidence temporelle intéressante, elle n’est pas encore confirmée. Les chercheurs soulignent que les facteurs géologiques et atmosphériques traditionnels, tels que les variations de l’orbite terrestre ou l’activité volcanique, ont également joué un rôle important dans l’évolution du climat terrestre au cours des millions d’années.

Cependant, l’hypothèse selon laquelle un événement galactique ait contribué au refroidissement climatique de la Terre ouvre la porte à de nouvelles questions sur l’influence de l’univers sur notre environnement. Les découvertes futures, notamment l’identification de traces géologiques de poussière galactique ou d’isotopes rares, pourraient permettre de valider cette hypothèse et d’enrichir notre compréhension de l’histoire climatique de notre planète.


 

Quand il y avait des palmiers au Québec...



Extraits de la nouvelle:

A new study by Connecticut College provides strong evidence that palm trees once thrived in subarctic Canada, reshaping scientific understanding of past Arctic climates.

Professor Peter Siver's research, published in the journal Annals of Botany, confirms that during the late early Eocene—approximately 48 million years ago—this region maintained warm temperatures year-round, even during months of winter darkness. The work was done in collaboration with colleagues from Canada and Poland.

Siver's team identified fossilized phytoliths—microscopic silica structures formed in plant tissues—from palm trees in ancient lakebed sediments extracted from the Giraffe kimberlite pipe locality in Canada's Northwest Territories. These fossils, alongside preserved remains of warm-water aquatic organisms, indicate a climate far warmer than previously thought, challenging assumptions about when and where ice first formed in the Northern Hemisphere.

"The discovery of palm fossils this far north provides clear evidence that the Arctic was once ice-free, with a climate similar to today's subtropics," said Siver. "These findings give us a window into past greenhouse conditions and help refine models predicting future climate change."

Some of the fossil analysis for this study took place in Siver's lab at Connecticut College, where students are involved in examining microfossils to reconstruct ancient ecosystems. His ongoing research continues to provide hands-on opportunities for students to contribute to climate science while gaining experience with advanced microscopy and fossil identification techniques.

In addition to confirming the northernmost record of palms during this time, the study also documents, for the first time, fossilized stegmata—linear arrays of phytoliths in palm foliage—establishing that this evolutionary trait had emerged by the early Eocene. The presence of multiple warm-adapted aquatic species further reinforces that this prehistoric Arctic region supported a lush, temperate ecosystem.

Siver's research contributes to the broader understanding of Earth's climate history, particularly the extent and timing of ice formation in the Cenozoic era. By reconstructing these past environments, scientists gain valuable insights into how ecosystems respond to long-term climate shifts.

 

Découverte d’un cratère sous-marin de 8 km de large qui se serait formé au moment de la disparition des dinosaures



Ce cratère de 8,5 kilomètres de diamètre a vraisemblablement été créé par un astéroïde tombé sur Terre il y a de cela 66 millions d’années. Mais il ne s’agit pas de l’astéroïde tueur qui est à l’origine de l’extinction massive du Crétacé-Paléogène ! Tous deux pourraient néanmoins être issus du même flux d’astéroïdes ou avoir été formés par la rupture d’un corps parent, estiment les chercheurs à l’origine de la découverte.

Il y a de cela 66 millions d’années, un astéroïde de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre s’abattait sur Terre, provoquant la disparition des dinosaures — l’une des extinctions les plus importantes de l’histoire de la Terre. L’événement a laissé une trace indélébile, le cratère de Chicxulub, situé non loin de la péninsule Yucatán au Mexique. Les experts estiment que de grands astéroïdes (d’environ 50 mètres de diamètre) entrent en collision avec la Terre tous les 900 ans environ ; les impacts impliquant des astéroïdes encore plus gros (de plus de 1 kilomètre) sont heureusement moins fréquents : ils surviennent tous les millions d’années.

À ce jour, seule une faible proportion d’impacts à hypervitesse a été préservée ou découverte. Les impacts des grands astéroïdes avec la Terre sont de ce fait encore mal compris, malgré le risque qu’ils représentent. On recense environ 200 cratères sur Terre, dont seulement 15 à 20 cratères d’impact sous-marins — un chiffre étonnant, sachant que la majeure partie de notre planète est recouverte d’eau. Mais un nouveau cratère sous-marin pourrait bientôt s’ajouter à la liste.

Des caractéristiques compatibles avec un impacteur

Les chercheurs ont découvert ce nouveau cratère grâce à l’analyse de données sismiques du plateau continental guinéen. « Je n’avais jamais rien vu de tel. Au lieu des séquences sédimentaires plates auxquelles je m’attendais sur le plateau, j’ai trouvé une dépression de 8,5 km sous le fond marin, avec des caractéristiques très inhabituelles », relate le Dr Uisdean Nicholson, géologue à l’Université Heriot-Watt d’Édimbourg.

Le cratère — baptisé Nadir, du nom d’un mont sous-marin situé à proximité — est enfoui sous environ 300 à 400 m de sédiments paléogènes, au large de l’Afrique de l’Ouest, à 400 km des côtes de la Guinée. Cette dépression affiche des caractéristiques compatibles avec un gros cratère d’impact d’astéroïde : un bord élevé au-dessus d’un plancher en gradins (ou terrasses), un soulèvement central prononcé et une déformation étendue de la subsurface, précisent les chercheurs dans Science Advances. Ils ont également observé des éjectas à l’extérieur du cratère, avec des dépôts sédimentaires très chaotiques s’étendant sur des dizaines de kilomètres alentour.

Pour l’équipe, il ne fait aucun doute que ce cratère a été formé par un astéroïde. Ces caractéristiques sont en effet incompatibles avec d’autres processus entraînant la formation de cratères (tels que le retrait ou la dissolution du sel sous la surface, l’échappement de gaz ou de fluides, ou l’effondrement des caldeiras par exemple). « Ces processus sont soit incompatibles avec la géologie et la stratigraphie locales […], soit entraîneraient des morphologies de cratère et des relations d’échelle qui diffèrent considérablement de celles observées », expliquent les auteurs de l’étude.

Une cascade d’événements désastreux

D’après les données de simulations, l’impact aurait vraisemblablement entraîné un gigantesque tsunami, de plus d’un kilomètre de haut, ainsi qu’un tremblement de terre de magnitude 6,5 environ. L’énergie libérée aurait été environ 1000 fois supérieure à celle de l’éruption et du tsunami survenus en janvier 2022 dans les îles Tonga, précise le Dr Veronica Bray, spécialiste des sciences planétaires à l’Université d’Arizona.

Les conséquences climatiques d’un tel événement dépendent, quant à elles, de la quantité de volatils/aérosols éjectés dans l’atmosphère, notent les chercheurs. Ils pensent que l’impact pourrait avoir libéré des quantités substantielles de gaz à effet de serre, produit à partir des gisements de schistes noirs riches en matières organiques enterrés à faible profondeur.

Les données sismiques suggèrent par ailleurs que le cratère s’est formé à (ou non loin de) la limite du Crétacé-Paléogène, il y a environ 66 millions d’années ; cet astéroïde serait donc tombé à peu près au même moment que l’astéroïde de Chicxulub, qui a anéanti les dinosaures. De par l’incertitude de la résolution des données sismiques, la datation reste toutefois à confirmer.

Mais si l’hypothèse se vérifie, cela pour signifier que les deux astéroïdes sont des fragments d’un même corps parent ou qu’un flux d’astéroïdes massifs est survenu à l’époque. « Bien qu’il soit beaucoup plus petit que l’impacteur de Chicxulub qui a provoqué l’extinction, son existence même nous oblige à étudier la possibilité d’un groupe d’impacts au Crétacé supérieur », souligne le Dr Sean Gulick, spécialiste des impacts à l’Université du Texas à Austin et co-auteur de l’étude. L’équipe envisage à présent de réaliser un forage sur les lieux, afin de confirmer l’origine de cet impact et déterminer son âge plus précisément.



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60 million years of climate change drove the evolution and diversity of reptiles



Just over 250 million years ago during the end of the Permian period and start of the Triassic, reptiles had one heck of a coming out party.

Their rates of evolution and diversity started exploding, leading to a dizzying variety of abilities, body plans, and traits, and helping to firmly establish both their extinct lineages and those that still exist today as one of the most successful and diverse animal groups the world has ever seen. For the longest time, this flourish was explained by their competition being wiped out by two of the biggest mass extinction events (around 261 and 252 million years ago) in the history of the planet.

A new Harvard-led study has rewritten that explanation by reconstructing how the bodies of ancient reptiles changed and by comparing it against millions of years of climate change.

Harvard paleontologist Stephanie Pierce's lab shows that the morphological evolution and diversification seen in early reptiles not only started years before these mass extinction events but instead were directly driven by what caused them in the first place—rising global temperatures due to climate change.

"We are suggesting that we have two major factors at play—not just this open ecological opportunity that has always been thought by several scientists—but also something that nobody had previously come up with, which is that climate change actually directly triggered the adaptive response of reptiles to help build this vast array of new body plans and the explosion of groups that we see in the Triassic," said Tiago R. Simões, a postdoctoral fellow in the Pierce lab and lead author on the study.

"Basically, [rising global temperatures] triggered all these different morphological experiments—some that worked quite well and survived for millions of years up to this day, and some others that basically vanished a few million years later," Simões added.

In the paper, which published Friday in Science Advances, the researchers lay out the vast anatomical changes that took place in many reptile groups, including the forerunners of crocodiles and dinosaurs, in direct response to major climate shifts concentrated between 260 to 230 million years ago.

The study provides a close look at how a large group of organisms evolve because of climate change, which is especially pertinent today as temperatures continually rise. In fact, the rate of carbon dioxide released into the atmosphere today is about nine times what they were during the timeframe that culminated in the biggest climate change-driven mass extinction of all time 252 million years ago: the Permian-Triassic mass extinction.

"Major shifts in global temperature can have dramatic and varying impacts on biodiversity," said Stephanie E. Pierce, Thomas D. Cabot Associate Professor of Organismic and Evolutionary Biology and curator of vertebrate paleontology in the Museum of Comparative Zoology. "Here we show that rising temperatures during the Permian-Triassic led to the extinction of many animals, including many of the ancestors of mammals, but also sparked the explosive evolution of others, especially the reptiles that went on to dominate the Triassic period."

The study involved close to eight years of data collection and took a heavy dose of camerawork, CT scanning, and loads of passport stamps as Simões traveled to more than 20 countries and more than 50 different museums to take scans and snapshots of more than 1,000 reptilian fossils.

With all the information, the researchers created an expansive dataset that was analyzed with state-of-the-art statistical methods to produce a diagram called an evolutionary time tree. Time trees reveal how early reptiles were related to each other, when their lineages first originated, and how fast they were evolving. They then combined it with global temperature data from millions of years ago.

Diversification of reptile body plans started about 30 million years before the Permian-Triassic extinction, making it clear these changes weren't triggered by the event as previously thought. The extinction events did help put them in gear though.

The dataset also showed that rises in global temperatures, which started at about 270 million years ago and lasted until at least 240 million years ago, were followed by rapid body changes in most reptile lineages. For instance, some of the larger cold-blooded animals evolved to become smaller so they could cool down easier; others evolved to life in water for that same effect. The latter group included some of the most bizarre forms of reptiles that would go on to become extinct such as a giant, long-necked marine reptile once thought to be the Loch Ness monster, a tiny chameleon-like creature with a bird-like skull and beak, and a gliding reptile resembling a gecko with wings. It also includes the ancestors of reptiles that still exist today like turtles and crocodiles.

Smaller reptiles, which gave rise to the first lizards and tuataras, went on a different path than their larger reptile brethren. Their evolutionary rates slowed down and stabilized in response to the rising temperatures. The researchers believe it was because the small-bodied reptiles were already better adapted to the rising heat since they can more easily release heat from their bodies compared to larger reptiles when temperatures got hot very quickly all-around Earth.

The researchers say they are planning to expand on this work investigating the impact of environmental catastrophes on evolution of organisms with abundant modern diversity, such as the major groups of lizards and snakes.


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Le mystère de la transition mi-pléistocène enfin résolu ?



Extraits de l'article:

Une équipe de chercheurs de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni) met en avant le rôle joué par l’extension latitudinale des calottes polaires dans la transition mi-pléistocène, un phénomène troublant qui interroge depuis longtemps les paléo-climatologues. Les résultats ont été publiés dans la revue Science le 26 mai dernier.

L’alternance de périodes glaciaires et interglaciaires est une caractéristique phare du climat de la Terre sur les derniers millions d’années. À l’origine de ces oscillations, on trouve les paramètres orbitaux dits de Milankovitch. Sous l’influence des planètes géantes, au premier chef desquels figurent Jupiter et Saturne, l’orbite de la Terre autour du soleil voit son excentricité varier, de même que l’obliquité et la direction de son axe de rotation.

En modifiant ainsi l’ensoleillement et, par effet ricochet, l’extension des calottes polaires et la quantité de gaz à effet de serre, ces paramètres rythment l’alternance entre période froide et période plus chaude. Or, un changement dans le rythme des cycles glaciaires est survenu il y a environ un million d’années. En effet, leur périodicité est passée de 41 000 ans à 100 000 ans et leur amplitude a augmenté. On parle de transition mi-pléistocène, un phénomène intrigant qui fait toujours l’objet de nombreuses recherches.




"13,000 Years Ago, a Firestorm Covered 10% of Earth's Surface, Triggering an Ice Age"



Extraits de l'article:

At a point some 12,800 years ago, a tenth of Earth's surface suddenly became covered in roaring fires.

The firestorm rivalled the one that wiped out the dinosaurs, and it was likely caused by fragments of a comet that would have measured around 100 kilometers (62 miles) across.

As dust clouds smothered Earth, they kicked off a mini ice age that kept the planet cool for another thousand years, just as it was emerging from 100,000 years of being covered in glaciers. Once the fires burned out, life could start again.

"The hypothesis is that a large comet fragmented and the chunks impacted the Earth, causing this disaster," said Adrian Melott from the University of Kansas, who co-authored a 2018 study detailing this catastrophic event.


 

Une période pluvieuse provoquée par les volcans a rendu le climat favorable aux dinosaures



Extraits de la nouvelle:

The biggest beasts to walk the Earth had humble beginnings. The first dinosaurs were cat-sized, lurking in the shadows, just waiting for their moment. That moment came when four major pulses of volcanic activity changed the climate in a geologic blink of an eye, causing a 2-million-year-long rainy spell that coincided with dinos rising to dominance, a new study suggests.

Clues found in sediments buried deep beneath an ancient lake basin in China link the volcanic eruptions with climate swings and environmental changes that created a globe-spanning hot and humid oasis in the middle of the hot and dry Triassic Period, researchers report in the Oct. 5 Proceedings of the National Academy of Sciences. During this geologically brief rainy period 234 million to 232 million years ago, called the Carnian Pluvial Episode, dinosaurs started evolving into the hulking and diverse creatures that would dominate the landscape for the next 166 million years.

Previous research has noted the jump in global temperatures, humidity and rainfall during this time period, as well as a changeover in land and sea life. But these studies lacked detail on what caused these changes, says Jason Hilton, a paleobotanist at the University of Birmingham in England.

So Hilton and his colleagues turned to a several-hundred-meter-long core of lake-bottom sediments drawn from the Jiyuan Basin for answers. The core contained four distinct layers of sediments that included volcanic ash that the team dated to between 234 million and 232 million years ago, matching the timing of the Carnian Pluvial Episode. Within those layers, the team also found mercury, a proxy for volcanic eruptions. “Mercury entered the lake from a mix of atmospheric pollution, volcanic ash and also being washed in from surrounding land that had elevated levels of mercury from volcanism,” Hilton says.

Further evidence for the link between volcanism and environmental change during the Carnian Pluvial Episode came from corresponding layers in the core that showed different types of carbon, indicating four massive releases of carbon dioxide into the atmosphere. Finally, microfossils and pollens changed within the same core section, from species that prefer drier climates to ones that tend to grow in warm and humid climates.

The reconstructed history suggests that the volcanic pulses injected huge amounts of CO₂ into the atmosphere, says coauthor Jacopo Dal Corso, a geologist at the University of Leeds in England. That boosted temperatures and intensified the hydrologic cycle, enhancing rainfall and increasing runoff into lakes, he says. At the same time, terrestrial plants evolved, with humidity-loving flora becoming predominant. As the rains created wet environments, turtles, large amphibians called metoposaurids — and dinosaurs — began to thrive.

Together, these diverse lines of evidence reveal that the Carnian Pluvial Episode was actually four distinct pulses of significant environmental change — each triggered by massive volcanic eruptions, Dal Corso says.

The mercury and carbon data together suggest the increase in mercury came from a “major source of volcanism that was capable of impacting the global carbon cycle,” rather than local eruptions, the team writes. That volcanism likely came from the Wrangellia Large Igneous Province eruption in what is now British Columbia and Alaska, which has previously, but tenuously, been linked to the Carnian Pluvial Episode. If true, it means the Wrangellia eruption occurred in pulses, rather than one sustained eruption.  

This paper marks the “first time that mercury and carbon isotope data are so well correlated across the Carnian Pluvial Episode,” says Andrea Marzoli, an igneous petrologist at the University of Padua in Italy who has studied Wrangellia but was not involved in this research.  “The authors make a strong argument in favor of volcanically induced global climate change pulses.” However, Marzoli notes, “the link to Wrangellia is still weak, simply because we don’t know the age of Wrangellia.”

Alastair Ruffell, a forensic geologist at Queen’s University Belfast in Ireland not involved in this study, agrees, saying he’d like to see more evidence of cause and effect between Wrangellia and the environmental changes. This study offers some of the best proxies and data from terrestrial sources to date, but more terrestrial records of the Carnian Pluvial Episode are needed, he says, to “understand what this actually looked like on the ground.” 

The climate changes marked a tipping point for life that couldn’t adjust, and those groups went extinct. Animals like dinosaurs and plants like cycads, says Ruffell, were “waiting in the wings” to seize their opportunity. A similar cycle of volcanic activity and environmental change starting about 184 million years ago may have paved the way for the biggest of all dinos, long-necked sauropods, to lumber into dominance.


 

Intense réchauffement il y a 55 millions d'années

 

Extraits de cet article:

About 55 million years ago global temperatures spiked. Then, as now, sea levels rose, the oceans became more acidic, and species disappeared forever.

Little wonder, then, that researchers view this ancient event – known as the "Palaeocene-Eocene Thermal Maximum" or PETM – as a potential goldmine of useful information for understanding modern climate change.

We now know that the PETM was one of the most rapid and dramatic instances of climate change in Earth's history. Its causes are still up for debate, but there seem to be eerie parallels with the causes of modern climate change. What is absolutely clear is that the PETM's effects were far-reaching. It may have altered the course of life on Earth.

(...) the PETM seems to have been caused by greenhouse gases just like modern-day climate change.

(...) Researchers examined another set of muds that formed at the bottom of the ocean 55 million years ago, this time in the north-west Atlantic. They found banding in the muds that they argued was formed by annual cycles.

When they traced the oxygen and carbon isotope blips associated with the PETM, they found that they were contained in just 13 bands. This means, they said, that the PETM temperature surge came in just 13 years.

This does not imply that the PETM came and went in little more than a decade. All researchers agree that the unusually warm conditions, with global temperatures at least 5 °C above average, lasted about 170,000 years.

What it would imply is that global temperatures ramped up to that 5 °C figure in just 13 years. Today, in contrast, global temperatures have risen about 1 °C since the late 19th century.

If PETM climate change really were so rapid, there would be implications for the event that triggered the warming. To create such a rapid rise in global temperature, the atmosphere would have had to be flooded with greenhouse gases almost literally overnight.

Perhaps the release of gases from the melting of a huge carbon-rich comet that flew too close to the Earth would do the trick.








Un impact à la fin de l'âge glaciaire?

Graham Hancock et Randall Carlson présentent leur théorie selon laquelle la cause de la fin de l'âge glaciaire et de l'extinction massive de la mégafaune nord-américaine est un impact de météorite qui a causé des feux de forêts continentaux et la fonte très rapide des glaciers.











L'origine de la « Terre boule de glace » enfin comprise ?



Extraits de cet article:

Les scientifiques pensent que la Terre a connu plusieurs épisodes de glaciation presque totale. Entre -2,4 milliards d'années et -635 millions d'années. Cette hypothèse, nommée Snowball Earth (Terre boule de glace), est bien admise, bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité. Notamment car certaines questions demeurent sans réponses. (...) 

Jusqu'à présent, il était supposé que ces glaciations auraient été déclenchées par le passage de seuils. Que certains processus auraient conduit à abaisser la quantité de rayonnement solaire entrante, par exemple via des éruptions volcaniques ou la formation de nuages obstruant le ciel. (...)




Emballement climatique

(...) « Il est raisonnable de supposer que les glaciations passées ont été induites par des changements géologiquement rapides du rayonnement solaire » (...) Le chercheur estime que la Terre gèle si la lumière solaire entrante diminue d'environ 2 % en seulement 10.000 ans. Ce qui, géologiquement parlant, est très rapide. Et provoque un emballement climatique.

Puisque moins de rayons solaires entrants signifie que la glace s'étend sur toute la Planète. Or, la glace réfléchit davantage la lumière. Car son albédo est supérieur à celui d'une surface plus sombre et absorbante. Cette réflectance conduit à refroidir les surfaces. La glace se développe de plus en plus. Ce phénomène, appelé rétroaction glace-albédo, est un cercle vicieux jusqu'à la glaciation totale. 

(...) Ces glaciations auraient pris fin par le biais du cycle du carbone terrestre. Notre planète, une fois glacée, accumulerait du CO2 atmosphérique. L'effet de serre engendré pousserait alors vers la fin de l'âge glaciaire.



 

Le Pliocène

Extraits de cette page:

L'époque du Pliocène (...) est la période de l'échelle géologique qui s'étend de 5,3 millions à 1,8 million d'années avant le présent.

(...) Les climats sont devenus plus frais, plus secs et saisonniers, semblables aux climats modernes. L'Antarctique s'est recouverte de glace toute l'année vers le début du Pliocène. 

(...) Le passage à un climat plus frais, sec et saisonnier a eu des impacts considérables sur la végétation du Pliocène, réduisant les espèces tropicales dans le monde entier. Les forêts de feuillus proliféraient, les forêts de conifères et la toundra couvraient une grande partie du nord et les prairies s'étalaient sur tous les continents (sauf l'Antarctique). Les forêts tropicales étaient limitées à une bande étroite autour de l'équateur, et en plus des savanes sèches, des déserts sont apparus en Asie et en Afrique.

(...) Les océans sont restés relativement chauds pendant le Pliocène, bien qu'ils se soient refroidis. La calotte glaciaire arctique s'est formée, asséchant le climat et augmentant les courants peu profonds frais dans l'Atlantique Nord. 

(...) La formation de l'isthme de Panama il y a environ 3,5 millions d'années a coupé le reste de ce qui était autrefois essentiellement un courant circum-équatorial qui existait depuis le Crétacé et le début du Cénozoïque. Cela a peut-être contribué au refroidissement des océans dans le monde.

(...) En 2002, les astronomes ont découvert qu'il y a environ 2 millions d'années, vers la fin de l'époque du Pliocène, un groupe d'étoiles brillantes O et B appelé l'association Scorpius-Centaurus OB est passé à moins de 150 années-lumière de la Terre et que une ou plusieurs supernovae peuvent s'être produites dans ce groupe à ce moment. Une explosion aussi proche aurait pu endommager la couche d'ozone de la Terre et provoquer l'extinction d'une partie de la vie océanique (sachez qu'à son apogée, une supernova de cette taille pourrait produire la même quantité d'amplitude absolue qu'une galaxie entière de 200 milliards d'étoiles).



Températures moyennes sur Terre