Une équipe de chercheurs de l’Université de Cardiff (Royaume-Uni) met en avant le rôle joué par l’extension latitudinale des calottes polaires dans la transition mi-pléistocène, un phénomène troublant qui interroge depuis longtemps les paléo-climatologues. Les résultats ont été publiés dans la revue Science le 26 mai dernier.
L’alternance de périodes glaciaires et interglaciaires est une caractéristique phare du climat de la Terre sur les derniers millions d’années. À l’origine de ces oscillations, on trouve les paramètres orbitaux dits de Milankovitch. Sous l’influence des planètes géantes, au premier chef desquels figurent Jupiter et Saturne, l’orbite de la Terre autour du soleil voit son excentricité varier, de même que l’obliquité et la direction de son axe de rotation.
En modifiant ainsi l’ensoleillement et, par effet ricochet, l’extension des calottes polaires et la quantité de gaz à effet de serre, ces paramètres rythment l’alternance entre période froide et période plus chaude. Or, un changement dans le rythme des cycles glaciaires est survenu il y a environ un million d’années. En effet, leur périodicité est passée de 41 000 ans à 100 000 ans et leur amplitude a augmenté. On parle de transition mi-pléistocène, un phénomène intrigant qui fait toujours l’objet de nombreuses recherches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire