Tom Björklund II



What can tiny fragments in a child's grave tell us about life during the Stone Age. A study led by Tuija Kirkinen @TKirkinen. Published in PLOS One. News Article here: https://edition.cnn.com/2022/11/02/world/stone-age-child-burial-scn/index.html

 

Smilodon fatalis (Henry Sharpe)




Life Is Inevitable Consequence Of Physics, According To This Research



Extraits de l'article:

A few years back, a remarkable new hypothesis made its way into the scientific zeitgeist – namely, that life is an inevitable consequence of physics. The author of this concept, an associate professor of biophysics at MIT named Jeremy England, has now published the first major papers testing out this idea, and it’s looking like he might be right on the money.

England’s hypothesis is a key bridge between physics and biology. Although it’s not yet conclusively proven, it potentially holds the key to answering one of the greatest questions of all: Where did we come from?

Here’s what his work is arguing. Thanks to the second law of thermodynamics, the universe is heading towards a state of complete structural disorder. It’s tumbling towards a state where everything is essentially the same no matter how the constituent parts are arranged.

This is known as “maximum entropy”, where everything on an energy level is balanced, everywhere.

Right now, though, there are pockets of order, of low entropy – objects and things that cannot be atomically rearranged and still be the same thing (planets and life, for example). They are the exceptions to an increasingly disordered universe, something first highlighted by Schrodinger’s seminal 1944 essay What Is Life?

Think of a pool of water with three color dyes dropped in it. Initially, they remain as separate dots far apart, but over time, the colors spread out, mix, and in the end, there’s just one single color. That’s the universe; the dots, in this case, can be pockets of biological life.

England is suggesting that biology arises because, in certain environments – like on planets – where the energy balance is so out of whack, physics guarantees that atoms rearrange themselves to be able to deal with the chaotic flow of energy. These atomic structures just happen to resemble what we refer to as “life”.

As England famously said back in 2014: “You start with a random clump of atoms, and if you shine light on it for long enough, it should not be so surprising that you get a plant.”

Using cutting-edge computer simulations, England and his colleagues dumped basic chemical compounds into an early-Earth like environment and watched what happened.

The first paper, in the Proceedings of the National Academy of Sciences, shows that life-like structural arrangements of atoms spontaneously arise. Importantly, biological inputs and variables – the behavior of cells, the formation of DNA, and so on – weren’t preprogrammed into the simulations.

The second, published in Physics Review Letters, shows that when driven by an external energy source – the Sun, in this case – these atoms rearrange themselves in order to absorb and emit the energy more efficiently. Perhaps most remarkably, these life-like structures started to copy themselves in order to better handle this energy flow.

Just using the laws of physics, life appears and replicates without needing anything other than a few basic chemicals and the Sun. So – has the greatest question of all been answered? Perhaps, but this is still a nascent hypothesis, one of several.

England has also received as much praise for his inventiveness as he has attracted criticism for his lackadaisical definition of “life”. Admittedly, life is defined pretty poorly, but some are suggesting that the life-like arrangements seen in England’s work are too abstract to be properly referred to as being “alive”.

It’s a compelling hypothesis nevertheless, one that clearly shows order arising from a system trending inexorably towards total disorder. If it’s correct, then it would be the most significant addition to evolutionary theory since Darwin’s magnum opus was first released.



Quand sont apparues les premières plantes terrestres? (Foss'il vous plait)



Quand sont apparues les premières plantes terrestres ? Question difficile, mais on a quelques éléments de réponse. Les plus anciennes plantes sont connus par leurs spores, les plus anciens spores de plantes terrestres sont connus en Argentine il y a environ 470 millions d'années pendant l'Ordovicien, mais la diversité des spores trouvés en Argentine à cette époque montre que les premières plantes terrestres ont dû apparaitre au milieu du Cambrien. 

à quoi cela ressemblait? Bin on sait pas trop mais cela devait être un tapis végétal recouvrant le sol, car ce n'est qu'à partir du Dévonien moyen que les plantes ne commencent réellement à ce verticaliser (voir photo).

Mais il semblerait qu'il y ait plus ancien, en effet plusieurs dépôts de roches sédimentaires constituées de carbone d'origine photosynthétique étaient présent il y a déjà 1 milliard d'années. De ce premières plantes nous n'avons de traces. Notamment à cause des glaciations sturtienne et marinoenne entre 720 et 630 millions d'années. 

 


Pachystruthio dmanisensi



Extraits de l'article:

Il y a près de deux millions d'années, des hyènes géantes, des tigres à dents de sabre et des chameaux sillonnaient le continent européen, se heurtant parfois à certains de nos premiers ancêtres. Or, à la surprise des paléontologues, il semble que ces mammifères du Pléistocène et nos cousins ​​hominidés aient également partagé leur domaine avec un énorme oiseau de plus de 3,7 mètres de haut.

La découverte, décrite dans le Journal de la paléontologie des vertébrés, décrit le premier oiseau géant incapable de voler connu ayant vécu dans l'hémisphère nord. L’animal éteint, nommé Pachystruthio dmanisensis, pesait 450 kilogrammes, soit presque trois fois plus que l'autruche, son plus proche parent moderne.

« Nous pensons aux [oiseaux géants] de Madagascar, de Nouvelle-Zélande et d’Australie, mais c’est une preuve irréfutable de leur présence en Europe », déclare Helen James, conservatrice des oiseaux au Musée national d’histoire naturelle de Smithsonian, qui n'a pas pris part à la nouvelle étude.

Les fossiles d'oiseaux géants éteints sont assez rares, ajoute James Hansford, paléontologue de l'Institut de zoologie de Londres, spécialiste des Aepyornithiformes, des oiseaux géants depuis longtemps disparus. Cette découverte apporte donc de nouvelles informations précieuses à notre compréhension de leur vie et de leurs interactions avec d'autres espèces.

Les indices tirés du paysage - et des sites archéologiques à proximité - suggèrent également que le Pachystruthio, incapable de voler, était un mets de choix pour l'Homo erectus. Après tout, les humains affamés de Nouvelle-Zélande ont développé un goût tel pour un autre groupe de grands oiseaux incapables de voler, les moas géants, qu'ils ont condamné l'espèce à l'extinction 120 ans seulement après leur arrivée sur l'île.

FÉMUR FORTUIT

Le fossile d'oiseau nouvellement décrit a été découvert l'été dernier dans la grotte Taurida, qui renfermait un trésor d'ossements d'animaux mis au jour en 2018 lors de la construction d'une autoroute en Crimée, une région de la mer Noire située entre l'Ukraine et la Russie. Le fémur ou l'os de la cuisse de l'oiseau faisait partie des vestiges de la fosse à hyènes de la grotte, ainsi nommée en raison du très grand nombre d'os d'hyènes géantes mis au jour.

Selon Helen James, il est inhabituel de trouver un unique os d'oiseau : si l'animal était mort sur place, tout son squelette devrait s'y trouver. Un prédateur a peut-être traîné l'os dans la grotte, mais il est difficile de savoir avec certitude ce qui a bien pu se passer.

Néanmoins, le fémur est incroyablement bien préservé, ce qui a permis aux scientifiques de comparer ce fossile aux fémurs d’autres oiseaux modernes, comme des autruches, et de l’identifier comme un nouveau genre, Pachystruthio.

« L'épaisseur des os était un élément clé pour les distinguer », explique par email Nikita Zelenkov, paléontologue de l'Institut de paléontologie de l'Académie des sciences de Russie. L'intégrité du fémur a également permis aux scientifiques d'estimer la taille et le poids de l'oiseau en fonction de la longueur de l'os.

UN ENCAS GRANDEUR NATURE

Le nouvel oiseau est « vraiment extraordinaire pour le territoire européen - ce n'est pas le plus grand du monde en soi, mais c'est le champion d'Europe », indique Hansford. Seuls deux Aepyornithiformes, Vorombe Titan et Aepyornis maximus, pouvaient rivaliser avec cet ancien géant en termes de taille.

Comparé aux oiseaux géants éteints, Pachystruthio avait des os de pattes plus longs et plus minces, ce qui nous donne des indices sur son comportement. La « partie droite [de l'os] indique qu'il s'agissait d'un oiseau beaucoup plus lourd et plus lent, probablement plus rapide que certains Aepyornithiformes, mais pas aussi rapide que l'autruche moderne », poursuit-il. Contrairement à ces autres géants éteints, Pachystruthio vivait parmi les hyènes et les tigres à dents de sabre, et la vitesse était probablement plus déterminante pour échapper à ces redoutables prédateurs.

Des similitudes avec les ossements d'animaux trouvés dans la grotte de Taurida et le site voisin de Dmanissi en Géorgie suggèrent que cet oiseau géant a cohabité avec l'Homo erectus. Les chercheurs pensent que Pachystruthio est passé de Transcaucasie dans la région de la mer Noire, déduction faite sur la base d'os trouvés à Dmanissi, qui abritait également le plus vieux squelette d'hominidé découvert à ce jour en Europe.

Homo erectus avait commencé à migrer à travers l'Europe au début du Pléistocène, et la pierre karstique de la grotte Taurida et d'autres éléments du paysage environnant correspondaient aux environnements des voies de migration suivies par ces premiers ancêtres de l'Homme moderne.

Zelenkov admet que l'équipe de recherche n'a trouvé aucune preuve directe sur l'os de la jambe, ou aucun autre os dans la grotte, pouvant confirmer que H. erectus chassait ces énormes oiseaux. Néanmoins, cette découverte offre de nouveaux indices fascinants sur les rencontres que nos lointains cousins pouvaient faire - et ce qu'ils pouvaient chasser - au cours de leur périple à travers le continent.

 

Ammonite



Rare iridescent huge Ammonite Fossil from Southern Alberta, Canada
Photo: Wang Zhang


Découverte extraordinaire au Canada d’une pièce en or datant d’avant l’arrivée de Christophe Colomb !



Extraits de l'article:

La découverte de la plus ancienne monnaie en or d'origine anglaise a été annoncée au Canada.

L'information a été relayée par le biais d'un communiqué de presse du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador publié au début du mois de novembre 2022. Une nouvelle qui interroge les historiens du Canada et qui met les cerveaux des numismates professionnels de la région en ébullition. Nouvelle date d'arrivée anglaise au Canada ou simple perte de pièce par un colon tête en l'air a posteriori  ?

Découverte sur la côte par un particulier, dans des conditions qui ne sont pas explicitées dans le communiqué de presse officiel, la pièce en or étonne autant qu'elle questionne. Ce quart de noble Henri VI a été frappé entre 1422 et 1427 ; or la date d'arrivée des Anglais est postérieure. Il faut dire que, dans le passé, la région habitée par des natifs avait déjà été visitée. En particulier par les Vikings qui ont installé des campements temporaires, comme sur le site de l'Anse aux Meadows en 1021 de notre ère.

Jean Cabot arrive en 1497 à la solde de l'Angleterre

En 1497, le navigateur Jean Cabot, d'origine vénitienne, arrive dans la région. Il travaille à l'époque pour le roi d'Angleterre, Henri VII, et son arrivée marque l'histoire des explorations locales. Les décennies suivantes, d'autres Occidentaux navigueront dans la région, poussant toujours plus loin la connaissance de la zone au cours du XVIe siècle. Mais, au contraire des Vikings et de leurs camps temporaires, ces derniers décident de s'installer durablement, ce qui aura des répercussions sur les populations natives.

Il faut dire que les eaux locales étaient considérées comme très attrayantes, puisqu'elles regorgeaient de grands bancs de morues ainsi que des baleines à pêcher. Autant d'arguments qui motivaient les pêcheurs occidentaux à traverser l'Atlantique pour profiter de ces eaux poissonneuses.  Il y avait d'une part les étrangers qui décidaient de vivre sur place, et d'autre part, les pêcheurs qui restaient uniquement le temps de la saison de pêche. Un voyage à risque dont beaucoup ne revenaient jamais.

Comment cette monnaie a-t-elle pu arriver sur les côtes ?

C'est la question qui intrigue les spécialistes de la région. En 2021, une pièce d'argent frappée entre 1493 et 1499 a été découverte sur le site historique de Cupids Cove Plantation, un site qui remonte à 1610. L'hypothèse d'une pièce gardée sur plusieurs générations et perdue par un des colons sur le site reste privilégiée à l'heure actuelle par les archéologues. Autant pour le site de Cupids Cove Plantation, il y a un contexte -- puisque des fouilles archéologiques sont entreprises depuis 1995 --, autant pour cette nouvelle pièce en or, nous ne savons presque rien de l'environnement de sa découverte.

Une zone de découverte gardée secrète

Aucune information précise n'a circulé sur l'emplacement où la monnaie a été trouvée. Bien que l'on sache pour l'heure qu'il s'agit d'une trouvaille faite sur les côtes, aucune information n'a été donnée dans le communiqué de presse. Une décision prise afin de limiter de possibles recherches illégales, et surtout pour permettre d'envisager de prochains sondages et d'éventuelles fouilles du lieu à l'avenir. Pour l'heure, les archéologues et les historiens locaux ne peuvent se prononcer sur les raisons de la présence d'une telle pièce, si ce n'est qu'elle n'était probablement pas en circulation quand elle a été manifestement perdue.

La chronologie de l'arrivée des Occidentaux au Canada reste un sujet assez sensible dans les cercles de recherche, et l'archéologie permet petit à petit de mieux comprendre les évènements et les mouvements de population des colons sur place. Une recherche archéologique qui est également utile pour mieux comprendre les échanges et rapports avec les natifs à ces époques.