Un site fossilifère dévonien en Beauce

L’intérêt des chercheurs pour ces calcaires fossilifères est manifeste, surtout parce que les roches calcaires du Dévonien moyen sont relativement rares au Québec.

(...) Les fossiles trouvés indiquent un âge Dévonien moyen, soit environ 375 millions d’années.

(...) La Formation de Famine affleure d’abord à Saint-Georges sur une distance de 5 kilomètres, puis à Morisset-Station sur une distance de 4 kilomètres et finalement entre Sainte-Rose-Station et Saint-Camille-de-Bellechasse sur près de 20 kilomètres. 

(...) Plus de 40 espèces de fossiles ont été identifié dans les différents affleurements. Ils comprennent surtout des coraux et des brachiopodes mais on y trouve aussi des crinoïdes, des bryozoaires, des mollusques, des trilobites et des stromatopores.

Parmi les fossiles qui ont été trouvé en abondance, on peut mentionner les coraux Favosites basalticus, Cyathophyllum sp., Syringopora sp. et Heliophyllum, les brachiopodes Atrypa reticulariset Spirifer lucasensis.

(Ghismond Martineau)





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Ectenocrinus simplex, formation de Neuville, région de Québec



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Trouvé ici.


Plainte



Tablette d'écriture cunéiforme datant de 1750 avant notre ère et trouvée dans les ruines de la cité d'Ur. Il s'agit d'une plainte rédigée par un client à un marchand à propos de la piètre qualité du cuivre qui lui a été livré. C'est la plus ancienne lettre de plainte connue.

Traduction:

Dis à Ea-Nasir que Nanni envoie le message suivant :

Lorsque tu es venu, tu m'as dit ce qui suit: «Je donnerai à Gimil-Sin [quand il viendra] des lingots de cuivre de haute qualité». Tu es ensuite reparti mais tu n'as pas rempli ce que tu m'as promis. Tu as mis devant mon messager [Sit-Sin] des lingots qui n'étaient pas bons, et tu as dit: «Si tu veux les prendre, prends-les; si tu ne veux pas les prendre, va-t-en!»

Pour qui me prends-tu, que tu agis avec un tel mépris envers quelqu'un comme moi? J'ai envoyé comme messagers des gentilshommes comme nous-mêmes pour chercher la bourse contenant mon argent [que j'ai laissé avec toi], mais tu m'as méprisé en me les renvoyant bredouilles plusieurs fois, et ce, à travers des terres ennemies. Y a-t-il qui que ce soit parmi les marchands qui commercent avec Telmun qui m'a traité d'une telle façon? Tu es le seul à mépriser mon messager! À cause de cette [misérable] mina d'argent [métal] que je te dois[?], tu te permets de parler de cette façon, alors que j'ai donné au palais en ton nom 1080 livres de cuivre, et Umi-abum a également donné 1080 livres de cuivre, et ce, au-delà de ce que nous deux avons fait écrire sur une tablette scellée gardée dans le temple de Samas.

Comment m'as tu traité en échange de ce cuivre? Tu as retenu ma bourse dans un territoire ennemi. Il te revient maintenant de me rendre [mon argent] entièrement.

Sois conscient que [dorénavant] je n'accepterai ici aucun cuivre de ta part qui ne soit pas de qualité supérieure. [Dorénavant] je choisirai et je prendrai des lingots individuellement dans ma propre cour, et j'exercerai contre toi mon droit de refus car tu m'as méprisé.

Source: Wikipédia

Photo prise au British Museum.


Salon du livre de Montréal 2019



La Préhistoire du Québec



40 premières pages

Si vous êtes curieux, vous pouvez lire la description de mon livre et les 40 premières pages en cliquant ici.




Entrevue diffusée sur les ondes de Radio-Canada

Article de Viva Média

Article publié de Mélanie Calvé publié dans la Voix Régionale Beauharnois-Salaberry:



La préhistoire est l’épopée de nos origines, selon l’auteur Patrick Couture. D’ailleurs, le Zotiquien, à récemment publié son premier ouvrage, vulgarisant pour ses lecteurs le résultat de la somme de ses années de recherches sur le sujet.

Passionné par l’ère préhistorique, Patrick Couture, a consacré les vingt dernières années à décoder un nombre incalculable de recherches sur le sujet. L’homme est enseignant au primaire, et cela se perçoit dans sa façon de raconter cette grande épopée de nos origines. Il est ce genre d’enseignant, auprès de qui nous apprenons des sujets complexes tout en ayant du plaisir. Ce genre d’enseignant qui nous raconte des histoires extraordinaires en nous tenant en haleine.

Pour être franche, j’ai commencé ma lecture sans grand enthousiasme, puisque les dinosaures ne figurent pas dans mon champ d’intérêt. J’ai déjà écouté Jurassic Park et c’est amplement suffisant. De plus, j’étais persuadée que je ne comprendrais absolument rien. Qu’au premier nom de dinosaure, je serais complètement perdue. Mais, à ma grande surprise, dès les premières pages, j’ai compris que nous étions complètement ailleurs. En plus de comprendre chaque mot, j’étais fascinée par ce que je lisais. Je me répétais: « Mais pourquoi, n’ai-je jamais entendu parler de ça? »

Ce livre est écrit dans un langage clair et accessible à tous. Il n’est pas un enchaînement de mots mesurant six pieds de long ni un bombardement de termes scientifiques incompréhensibles pour le commun des mortels. Ce livre est fascinant. Il relate des faits intéressants et méconnus de la plupart des gens. Par exemple, saviez-vous que le sol québécois a 4.3 milliards d’années? Que des fossiles de mastodonte ont été trouvés dans le sud de l’Ontario? Que le Bouclier canadien est l’un des plus anciens morceaux de la croûte terrestre?

« Concernant la préhistoire, nous avons un des sites les plus extraordinaires au monde, c’est Miguasha en Gaspésie. C’est un endroit où nous retrouvons des fossiles de poissons préhistoriques dont les nageoires ont commencé à se développer en pattes. Ces poissons, sont les ancêtres de tous les vertébrés, qui ont conquis la terre ferme par la suite. C’est-à-dire, nous, les éléphants, les dinosaures, les oiseaux. En fait, tout ce qui a une colonne vertébrale et qui vit sur terre descend de ces animaux-là. Et, c’est au Québec que nous les avons trouvés! Les fossiles de poissons retrouvés à Miguasha sont dans un état quasi parfait, on dirait qu’ils sont morts il y a deux semaines. Ils sont parfaitement bien conservés », raconte l’auteur avec passion.




Article de Jacques Lanctôt

Article de M. Jacques Lanctôt publié dans le Journal de Montréal:



Au tout début, il y a de cela 4,6 milliards d’années, il y avait le grand magma, une masse gigantesque de pierres, de météorites, de poussière cosmique et de débris divers qui orbitait autour du soleil. La Terre n’était pas encore ce territoire fertile qu’on connaît aujourd’hui.

Le Québec, ce n’est pas rien, possède les plus vieilles traces de la croûte terrestre originale, affirme le professeur Patrick Couture, qui s’est donné comme mission de découvrir qui sont ces Québécois, et les ancêtres de nos ancêtres. Mais aussi le territoire qu’ils habitaient, alors que la température oscillait, à un moment donné, entre 40 °C et 85 °C.

Imaginez donc que les premières traces de vie sur terre ont été trouvées chez nous, au Québec, plus précisément sur la côte est de la baie d’Hudson. Ce sont des microfossiles d’organismes « qui proliféraient ici il y a de cela 3,77 à 4,28 milliards d’années ». Par la suite, des bactéries préhistoriques, ou stromatolites, datant de 2,7 milliards d’années, ont été découvertes en Abitibi. Elles seraient « les ancêtres de toutes les formes de vie terrestre ». Ce sont ces petits êtres qui réalisèrent la photosynthèse, transformant la lumière du soleil en énergie à l’aide de la chlorophylle.

L’auteur démontre comment l’action de ces anciennes bactéries a été, dans un premier temps, néfaste. L’oxygène qu’elles produisaient n’était alors qu’un déchet toxique qui oxyda les océans — qui devinrent rouge sang — et créa la couche d’ozone. La Terre connut alors son premier épisode de glaciation qui dura environ 300 millions d’années. Les organismes qui survécurent apprirent alors à consommer l’oxygène. Ce qui était déchet toxique hier devenait désormais utile, nécessaire.

Il nous explique aussi l’origine des Laurentides, issues d’un choc tectonique. Les Laurentides québécoises auraient été aussi hautes que l’Himalaya. L’érosion et les tremblements de terre ont ensuite constitué le paysage actuel de la Laurentie ou Amérique du Nord. Qui peut imaginer qu’il y a 430 millions d’années, le Québec dériva jusqu’à se retrouver tout près de l’équateur ? Il sera ainsi épargné d’une autre période glaciaire. On a trouvé des traces des premiers végétaux sur terre, les prototaxites, en Gaspésie, sous forme de fossiles. Puis les plantes à tige commencèrent à coloniser la terre, entraînant avec elles la naissance des « bibites », les premières formes de vie animale. D’ailleurs, les murs de certains édifices de Montréal, comme ceux du musée Redpath, contiennent des traces de fossiles d’animaux préhistoriques, des coquillages vieux de 470 millions d’années.

Les premiers habitants

Quant aux premiers habitants du Québec, on en trouve des traces dans la région du lac Mégantic, il y a 12 500 ans. Il s’agirait de « chasseurs nomades venus des actuels États du Maine ou du New Hampshire ». Peu à peu, des populations viennent s’installer. On trouve des preuves de leurs campements, de leurs manifestations artistiques et des outils utilisés pour la chasse dans tout le sud du Québec. Un mystère persiste : « À la suite d’un réchauffement du climat et pour des raisons qui demeurent nébuleuses, ces premiers peuples du Grand Nord furent remplacés par de nouveaux venus, les Inuits, il y a environ 750 ans. » Ceux-ci ne sont donc pas considérés comme un peuple amérindien, précise l’auteur.

Non sans un certain humour et avec une évidente volonté de vulgarisation, Couture retrace ainsi les grandes étapes de notre présence sur terre, en faisant toujours le foyer sur le Québec, celui d’avant l’arrivée de Samuel de Champlain, ce qui est tout à fait innovant. Avec lui, nous ne nous sentons pas dépaysés. Le Québec est au monde, en d’autres mots, en compagnie de nos frères amérindiens à qui nous devons énormément, beaucoup plus que nos emprunts langagiers et nos noms de lieux.



Reportage sur ICI Saguenay–Lac-Saint-Jean





Recommendation de M. Shannon Desbiens

Publié sur la page Facebook du libraire Shannon Desbiens:




Article paru sur le site Les libraires

Article paru sur le site Les libraires. mon livre ayant été retenu comme une des 5 recommandations de novembre 2019:




Article paru dans L'Aut' Journal






Article paru sur le site culturehebdo

Article paru sur le site culturehebdo.com:





Le plus vieux dinosaure carnivore connu




Traduction de la nouvelle:

Le plus ancien dinosaure carnivore au monde a été mis au jour dans le sud du Brésil.

Nommé Gnathovorax cabreirai, il vivait il y a 230 millions d'années, quand l'Amérique du Sud faisait encore partie du supercontinent appelé Pangée.

Le squelette est pratiquement intact - y compris des dents acérées et des griffes qui en auraient fait une «machine à tuer» féroce. Son nom signifie "mâchoires voraces!"

Les scientifiques ont même été capables de reconstruire son cerveau - en montrant qu'il avait une bonne vision et une bonne coordination.

(...) Gnathovorax faisait environ trois mètres de long et pesait jusqu'à une demi-tonne. C’est le premier dinosaure carnivore connu, battant le record précédent de plus de 30 millions d’années.



Images médiévales de chats qui se lèchent le derrière

Les moines du Moyen-Âge travaillaient à la fabrication d'enluminures pour agrémenter les livres saints dans lesquels chaque page était remplie de belles œuvres d'art. Parfois, ils remplissaient la page avec de beaux motifs de fleurs et de lierre. Parfois, ils ajoutaient de la profondeur aux mots en illustrant les histoires. Et parfois, ils ne faisaient que dessiner des chats qui se lèchent le derrière.












Trouvé ici.


Personnages de l'art médiéval qui se font massacrer et qui s'en fichent éperdument

Les mammifères se sont très vite développés après l’extinction des dinosaures


Extraits de cet article:

Le Crétacé, troisième système de l’ère Mésozoïque, s’est achevé sur une extinction de masse, il y a 66 millions d’années, qui a rayé tous les dinosaures de la surface de la Terre sauf les oiseaux. Dans le vocabulaire scientifique actuel, elle est appelée l’extinction Crétacé-Paléogène K-Pg. Une équipe de scientifiques conduite par Tyler Lyson du Musée de la nature et des sciences de Denver vient de démontrer que la vie a très vite récupéré en Amérique du Nord et que les mammifères se sont développés plus rapidement que prévu. Le point fondamental est que cette évolution a été permise par celle de la flore, dont la richesse s’est grandement accrue 300 000 après l’extinction, ainsi probablement que par des périodes de réchauffement climatique. L’apparition des légumineuses 700 000 ans après la crise a entraîné celle de grands mammifères. C’était un nouveau monde qui naissait sur l’ancienne terre des dinosaures.

(...) Durant les 100 000 premières années après la crise, la richesse taxonomique des mammifères s’accroît cependant et ils retrouvent presque la taille d’avant la crise.

(...) les périptychidés évoluent. Ce sont des mammifères placentaires ayant vécu uniquement en Amérique du Nord durant le Paléocène (de 66 à 56 Ma), tel que Carsioptychus coarctatus. La masse des plus grands d’entre eux est multipliée par trois, excédant les 20 kg, et ils passent d’un régime omnivore ou insectivore à un régime herbivore. Leurs prémolaires suggèrent qu’ils ont pu se nourrir d’objet durs, c’est-à-dire de noix, qui étaient pour eux une précieuse source d’énergie.

Une deuxième transformation se produit environ 700 000 ans après la crise, avec l’apparition des légumineuses. Deux grands mammifères émergent aussi : le multituberculé herbivore Taeniolabis taoensis, avec à peu près 34 kg, et l’ongulé triisodontidé omnivore Eoconodon coryphaeus, avec 47 kg. Les multibuberculés sont un groupe de mammifères apparus dès la fin du Jurassique, il y a plus de 145 Ma, et disparus au début de l’Oligocène, vers 34 Ma. Les triisodontidés ont vécu en Amérique du Nord durant le Paléocène et ils ont été les premiers grands mammifères prédateurs après l’extinction des dinosaures.



Meganeuropsis


Le plus grand insecte connu de tous les temps était un prédateur ressemblant à une libellule, mais qui ne leur était apparenté que de loin. Son nom est Meganeuropsis et il régna sur le ciel avant même que les ptérosaures, les oiseaux et les chauves-souris n'aient évolué.

Les manuels les plus populaires mentionnent les «libellules géantes» qui ont vécu pendant les jours qui ont précédé les dinosaures. Ce n'est que partiellement vrai, car les vraies libellules n'avaient pas encore évolué à l'époque. Plutôt que d’être de vraies libellules, c’étaient les plus primitives «griffin» ou méganisoptères. Leurs archives fossiles sont assez courtes. Ils ont duré du Carbonifère supérieur au Permien supérieur, il y a environ 317 à 247 millions d'années.

Les fossiles de Meganeura ont été découverts pour la première fois en France en 1880. Puis, en 1885, le fossile fut décrit et baptisé par Charles Brongniart, paléontologue français. Plus tard en 1979, un autre spécimen de fossile a été découvert à Bolsover dans le Derbyshire.


Trouvé ici.


Plateosaurus


Ce spécimen étonnant de Plateosaurus, un dinosaure herbivore de huit mètres de long, a été trouvé dans la vallée de Frick en Suisse. Il vivait à la fin du Trias, il y a environ 210 millions d'années, lorsque la région autour de Frick était une plaine fluviale tropicale.

Distribution:

Trias d'Argentine (1), France (6), Allemagne (17), Groenland (2), Norvège (1), Afrique du Sud (1), Suisse (4), Royaume-Uni (1).


Trouvé ici.


Velociraptor (Daren Horley)



Distribution:

• Crétacé du Canada (Alberta), Chine, Mongolie, Tajikistan