D'après une étude parue en 2017, la collision de l'astéroïde avec une sorte de poudrière pétrolière serait à l'origine de ce phénomène d'extinction de masse. La suie ainsi libérée dans l'atmosphère aurait alors provoqué un refroidissement climatique extrême.
Selon les résultats de l'étude, la température de la planète se serait située entre -10 °C et -8 °C après l'impact, avec une chute oscillant entre -8 °C et -1 °C sur les sols.
Seuls 13 % de la surface terrestre sont composés de roches susceptibles de libérer une telle quantité de suie, comme l'indique l'équipe responsable de l'étude dans la revue Scientific Reports. En d'autres termes, les dinosaures non aviaires auraient bien pu ne pas disparaître si l'astéroïde avait atterri presque dans n'importe quelle autre région du monde.
« Cet article est passionnant et démontre qu'en dépit de la taille imposante du corps impacteur, la probabilité d'une extinction de masse était très faible », déclare Paul Chodas, directeur du Center for Near Earth Object Studies au Jet Propulsion Laboratory de la NASA.
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