Les montérégiennes





















Cyberpresse a récemment publié cet article vraiment intéressant sur les Montérégiennes. Ça donne le goût de sauter dans son char et de partir à l'aventure! Voici un bref aperçu de chacune des collines de la chaîne.

1- Le mont Mégantic (1112 mètres), est reconnu pour son observatoire astronomique et son parc national. Il offre près de 50 km de sentiers pour la randonnée pédestre.

2- Le mont Shefford, avec ses 525 mètres, compte une station de ski un peu rétro et accueille gratuitement les visiteurs dans un parc écologique accessible par les rues Picard ou du Chenail.

3- Le mont Brome (553 mètres), au pied duquel se trouve la très branchée ville de Bromont.

4- Le mont Saint-Grégoire (260 mètres) est doté d'un réseau de sentiers pédestres d'environ cinq km qu'il fait bon parcourir en toute saison. Il faut toutefois savoir où se stationner. On recommande le chemin du Sous-bois, près du camping mont Saint-Grégoire. La végétation à la base laisse place à un sommet dénudé où les amants de géologie seront comblés. On retrouve un nombre élevé de cabanes à sucre et de vergers au pied de la montagne.

5- Le mont Yamaska, à Saint-Paul-d'Abbotsford, avec ses 416 mètres, doit sa réputation aux nombreux vergers qui tapissent ses flancs. Les kiosques maraîchers sur la route 112 regorgent de trésors du terroir.

6- La montagne de Rougemont (390 mètres) est associée à la culture de la pomme. Tous les ans, une flopée de vergers sont ouverts au public jusqu'à la fin du mois d'octobre pour l'autocueillette. Rougemont offre quelques sentiers de randonnée pédestre accessibles notamment sur le site de la cidrerie Michel Jodoin (rang de la petite Caroline) et à partir de l'Abbaye cistercienne (rue Principale). L'abbaye propose des séjours à ceux qui désirent prendre un peu de recul.

7- Le mont Saint-Hilaire (415 mètres) est dans une classe à part. Il abrite un centre de la nature qui a été désigné à la fois Réserve de la biosphère, refuge d'oiseaux migrateurs et réserve naturelle en milieu privé.

8- Dépassant à peine 215 mètres, le mont Saint-Bruno peut compter sur deux attraits de taille: une station de ski et un parc national. À un jet de pierre de Montréal, il offre une panoplie d'activités (randonnée pédestre, ski de fond, raquette, ornithologie, etc.) dans un environnement naturel composé notamment d'un arboretum et de forêts bicentenaires.

9- Située au coeur de l'île de Montréal, le mont Royal (233 mètres) est à n'en point douter la plus connue des 10 montérégiennes. La montagne abrite le parc du Mont-Royal, ni plus ni moins que le «Central Park» des Montréalais.

10- Les collines d'Oka sont les plus occidentales des montérégiennes. Elles sont situées dans le parc national du même nom, sur la rive nord du lac des Deux-Montagnes. L'endroit, accessible à l'année, compte quatre sommets, dont la colline du calvaire (140 mètres). Celle-ci abrite un chemin de croix en plein air composé d'oratoires et de chapelles qui ont été construits entre 1740 et 1742. Des vestiges qui témoignent de l'évangélisation des Amérindiens.

Fait intéressant, une controverse existe au sujet du nombre exact des Montérégiennes. S'il n'en tient qu'à la Commission de la toponymie du Québec, il y en a huit, soit les monts Royal, Saint-Bruno, Saint-Hilaire, Rougemont, Yamaska, Shefford, Brome et Saint-Grégoire. Certains auteurs affirment toutefois que le massif d'Oka, au nord-ouest de Montréal, et le mont Mégantic, dans les Cantons-de-l'Est, font partie des montérégiennes parce qu'elles sont issues de la même formation rocheuse.

Autre site intéressant, celui-ci qui offre une vue des Montérégiennes en 3D.

Wikipédia nous offre cette explication de l'origine de cette chaîne de collines: Les collines montérégiennes ont été formées par des montées de magma dans la croûte terrestre au-dessus d’un point chaud. La plaque nord-américaine se déplaçant vers l’ouest, il en a résulté une série de collines qui s’alignent d’ouest en est. La formation géologique résultante inclut non seulement les collines montérégiennes québécoises mais aussi des formations géologiques semblables aux États-Unis et dans l’océan Atlantique.

L'image provient de ce site qui offre une explication approfondie de l'origine préhistorique des Montérégiennes.



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