Le roman de la Rose est un des plus grands best sellers du Moyen-âge. Il a connu un incroyable succès depuis sa rédaction, au XIIIème siècle, jusqu'à la Renaissance.
L'ouvrage est composé de deux parties.
La première - due à Guillaume de Lorris - a été écrite dans les années 30 du XIIIème siècle. Guillaume de Lorris y chante l'amour malheureux d'un homme pour une femme, forcément inaccessible (sinon point de malheur et donc point de poème), personnifiée par une rose.
La seconde partie, écrite une génération plus tard au moins, est due à Jean de Meung. Ce dernier y développe une critique aussi drôle qu'irrévérencieuse de l'Eglise - les ordres mendiants tout particulièrement - mais également de la société féodale.
Une lecture qui nous rappelle que la contestation de l'ordre établi, des valeurs consensuelles de la bonne société et de l'hypocrisie que toute morale suppose ne date pas d'aujourd'hui. Ni même d'hier.
Que disions-nous dans un précédent post ? Le Moyen-âge n'était pas prude. Il était punk.
Ci-dessous : un arbre à verges autour duquel s'affaire une religieuse toute à sa cueillette. Cette illustration du Roman de la Rose date du XIVème siècle. Le manuscrit dont elle est tiré est conservé à Paris, à la BnF sous la cote ms. Fr. 25526, fol. 160r.
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