Description:
Les femmes mi'kmaqs fabriquèrent et portèrent ces coiffes en pointe uniques tout au long des dix-huitième et dix-neuvième siècles. Celles-ci étaient traditionnellement remises aux jeunes filles lorsqu'elles devenaient adultes. Bien que leur origine soit incertaine, elles datent possiblement d'avant l'arrivée des Européens, mais il se peut aussi qu'elles aient été inspirées des coiffes de femmes de la fin du quinzième siècle offertes aux Mi'kmaqs par les marchands basques ou français. Les femmes mi'kmaqs utilisaient des appliques de ruban de soie pour recréer les motifs traditionnels géométriques, reprenant ceux qu'elles peignaient autrefois sur les vêtements de peau.
Clefs de l'histoire:
Ce type de couvre-chef est d'origine incertaine. Peut-être existent-ils avant l'arrivée des Européens ; peut-être sont-ils inspirés de coiffes européennes apportées par les pêcheurs basques et français qui fréquentaient la région dès la fin du 15e siècle. Au 19e siècle, ces coiffes font véritablement partie de la culture mi'kmaq.
De nombreuses coiffes semblables existent dans les collections du musée McCord. Toutes sont différentes et uniques, ce qui met en lumière la grande diversité de l'expression artistique atteinte par les artisans mi'kmaq, qui respectent la même forme et utilisent les mêmes matériaux.
Quoi:
Cette coiffe en pointe est décorée de perles de verre enfilées sur du crin de cheval puis cousues sur la laine. Le motif en double courbe est ici particulièrement apparent.
Où:
On ignore si cette coiffe a été fabriquée au Québec, au Nouveau-Brunswick ou en Nouvelle-Écosse.
Quand:
Bien que l'on sache que cette coiffe date du milieu du 19e siècle, on ignore toujours l'origine exacte de ce type de couvre-chef.
Qui:
Ce sont les femmes mi'kmaq qui confectionnent et portent ce type de coiffe. On les remet aux adolescentes lorsqu'elles atteignent l'âge adulte.
Photo prise en 1865
Trouvé ici.
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