Extraits de cet article du Devoir:
Des roches retrouvées au Québec sont les plus anciennes connues à ce jour, ayant un âge estimé à 4,28 milliards d'années, une découverte qui fournit des indices sur les premiers stades d'évolution de la Terre, selon une étude publiée hier.
Elle sont 250 millions d'années plus anciennes que celles qui étaient connues jusque-là.
Ces spécimens proviennent de la ceinture de roches vertes de Nuvvuagittuq, qui est une prolongation du substratum rocheux se trouvant en surface sur la rive orientale de la baie d'Hudson, dans le nord de Québec.
Cette zone a été reconnue en 2001 comme un site où se trouve des roches très anciennes, soulignent les auteurs de ces travaux parus dans la revue Science datée du 26 septembre.
Des échantillons de ces roches de Nuvvuagittuq ont été prélevés et analysés par Jonathan O'Neil, un géologue de l'Université McGill à Montréal, un des coauteurs de cette recherche avec Richard Carlson, membre de la Carnegie Institution.
Ces géologues ont établi l'âge de ces roches en mesurant la composition isotopique du néodynium et du samarium qui s'y trouvent et qui sont des éléments rares sur la terre.
Ils ont déterminé que ces échantillons dataient de 3,8 à 4,28 milliards d'années. Les plus anciennes de ces roches appelées «faux amphibolites» sont en fait, selon ces géologues, d'anciens dépôts volcaniques.
(...) Avant cette recherche, les roches les plus anciennes 4,03 milliards d'années), appelées «Gneiss d'Acasta», provenaient des Territoires du Nord-Ouest, au Canada.
L'âge de la Terre est estimé à 4,6 milliards d'années, et les restes de sa première croûte sont extrêmement rares: la plus grande partie a été broyée et recyclée plusieurs fois à l'intérieur de la Terre par les plaques tectoniques tout au long de la formation du globe.
Ces roches sont importantes non seulement en raison de leur grande ancienneté, mais aussi à cause de leur composition chimique, qui ressemble à celle des roches volcaniques dans la formation géologique, à l'endroit où les plaques tectoniques entrent en collision.
Des roches retrouvées au Québec sont les plus anciennes connues à ce jour, ayant un âge estimé à 4,28 milliards d'années, une découverte qui fournit des indices sur les premiers stades d'évolution de la Terre, selon une étude publiée hier.
Elle sont 250 millions d'années plus anciennes que celles qui étaient connues jusque-là.
Ces spécimens proviennent de la ceinture de roches vertes de Nuvvuagittuq, qui est une prolongation du substratum rocheux se trouvant en surface sur la rive orientale de la baie d'Hudson, dans le nord de Québec.
Cette zone a été reconnue en 2001 comme un site où se trouve des roches très anciennes, soulignent les auteurs de ces travaux parus dans la revue Science datée du 26 septembre.
Des échantillons de ces roches de Nuvvuagittuq ont été prélevés et analysés par Jonathan O'Neil, un géologue de l'Université McGill à Montréal, un des coauteurs de cette recherche avec Richard Carlson, membre de la Carnegie Institution.
Ces géologues ont établi l'âge de ces roches en mesurant la composition isotopique du néodynium et du samarium qui s'y trouvent et qui sont des éléments rares sur la terre.
Ils ont déterminé que ces échantillons dataient de 3,8 à 4,28 milliards d'années. Les plus anciennes de ces roches appelées «faux amphibolites» sont en fait, selon ces géologues, d'anciens dépôts volcaniques.
(...) Avant cette recherche, les roches les plus anciennes 4,03 milliards d'années), appelées «Gneiss d'Acasta», provenaient des Territoires du Nord-Ouest, au Canada.
L'âge de la Terre est estimé à 4,6 milliards d'années, et les restes de sa première croûte sont extrêmement rares: la plus grande partie a été broyée et recyclée plusieurs fois à l'intérieur de la Terre par les plaques tectoniques tout au long de la formation du globe.
Ces roches sont importantes non seulement en raison de leur grande ancienneté, mais aussi à cause de leur composition chimique, qui ressemble à celle des roches volcaniques dans la formation géologique, à l'endroit où les plaques tectoniques entrent en collision.
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