Extraits de cet article:
Des fossiles découverts dans une mine abandonnée près de Schefferville ont permis à des chercheurs de l’Université McGill de déterminer que le climat du Nord du Québec était beaucoup plus chaud que celui d’aujourd’hui, selon des résultats préliminaires.
Les chercheurs ont trouvé des dizaines de fossiles de feuilles d’arbres, quelques conifères, des sapins, des pins, mais aussi plusieurs feuilles d’arbres feuillus, qui se trouvent habituellement plus au sud, ainsi que plusieurs insectes.
Les chercheurs estiment qu’il y a 100 millions d’années les températures variaient entre 15 degrés Celsius l’été et 8 degrés Celsius l’hiver à Schefferville.
Selon Alexandre Demers-Potvin, étudiant à la maîtrise à l'Université McGill qui a participé aux recherches, il s’agit du seul site de gisement de fossiles connu au Québec et au Labrador de l’époque des dinosaures. Selon le chercheur, le site daterait d’il y a 100 millions d’années.
Les recherches à Schefferville se sont déroulées en août 2018. Alexandre Demers-Potvin précise que les chercheurs ont l’intention de retourner poursuivre des fouilles sur le site dans les prochaines années.
La mine Redmond à Schefferville (maintenant inondée par la nappe phréatique) entourée de piles de déblais miniers. Certains d’entre eux sont des roches datant de la période Crétacée, un cas unique pour l’instant au Québec et au Labrador. À gauche : Alexandre Demers-Potvin (Musée Redpath, université McGill). À droite : Michel Chartier (Musée de paléontologie et de l’évolution).
Un nouveau spécimen du musée Redpath, une des feuilles d’arbres fossilisées, les plus spectaculaires trouvées dans la mine Redmond no.1 en août 2018. Elle ressemble vaguement à une feuille de peuplier, une des premières feuilles de cette sorte trouvées sur ce site, et a été incluse dans les estimations du climat de la région au Crétacé
Des fossiles découverts dans une mine abandonnée près de Schefferville ont permis à des chercheurs de l’Université McGill de déterminer que le climat du Nord du Québec était beaucoup plus chaud que celui d’aujourd’hui, selon des résultats préliminaires.
Les chercheurs ont trouvé des dizaines de fossiles de feuilles d’arbres, quelques conifères, des sapins, des pins, mais aussi plusieurs feuilles d’arbres feuillus, qui se trouvent habituellement plus au sud, ainsi que plusieurs insectes.
Les chercheurs estiment qu’il y a 100 millions d’années les températures variaient entre 15 degrés Celsius l’été et 8 degrés Celsius l’hiver à Schefferville.
Selon Alexandre Demers-Potvin, étudiant à la maîtrise à l'Université McGill qui a participé aux recherches, il s’agit du seul site de gisement de fossiles connu au Québec et au Labrador de l’époque des dinosaures. Selon le chercheur, le site daterait d’il y a 100 millions d’années.
Les recherches à Schefferville se sont déroulées en août 2018. Alexandre Demers-Potvin précise que les chercheurs ont l’intention de retourner poursuivre des fouilles sur le site dans les prochaines années.
La mine Redmond à Schefferville (maintenant inondée par la nappe phréatique) entourée de piles de déblais miniers. Certains d’entre eux sont des roches datant de la période Crétacée, un cas unique pour l’instant au Québec et au Labrador. À gauche : Alexandre Demers-Potvin (Musée Redpath, université McGill). À droite : Michel Chartier (Musée de paléontologie et de l’évolution).
Un nouveau spécimen du musée Redpath, une des feuilles d’arbres fossilisées, les plus spectaculaires trouvées dans la mine Redmond no.1 en août 2018. Elle ressemble vaguement à une feuille de peuplier, une des premières feuilles de cette sorte trouvées sur ce site, et a été incluse dans les estimations du climat de la région au Crétacé
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire