De nouvelles recherches scientifiques ont déterminé la saison précise durant laquelle ce sont éteints les dinosaures, frappés par un astéroïde géant dans la région du Yucatán au Mexique.
Il y a 66 millions d'années, un astéroïde géant a frappé la Terre non loin du Mexique, provoquant l'extinction des dinosaures. Les scientifiques s'interrogent aujourd'hui sur la date à laquelle les reptiles auraient disparu de la Terre. Ils semblent d'ailleurs avoir trouvé des éléments de réponses.
Des recherches considérables
Depuis des siècles, les scientifiques spécialistes des dinosaures, aussi appelés "paléontologues", ont mené des recherches intensives sur l'extinction de cette espèce. Ils ont notamment découvert que les dinosaures présentaient des problèmes respiratoires. Mais une récente recherche a révélé des informations cruciales à propos de leur disparition. Grâce à l'étude d'isotopes du carbone et des sources de rayons X de l'European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) de Grenoble, les spécialistes ont pu déterminer à quelle période les dinosaures se sont éteints.
C'est à l'aide de fossiles provenant du site archéologique de Tanis, situé dans le Dakota (États-Unis), que les paléontologues ont pu analyser les circonstances de cet évènement majeur survenu sur la planète. L'astéroïde d'un impact phénoménal aurait provoqué un méga tsunami, ainsi que des feux de forêts, qui aurait eu pour conséquence une modification du climat au sein de la Terre.
Un mystère résolu
Les scientifiques ont pu décrire précisément l'astéroïde et d'après leurs constatations, il serait de nature rocheuse. Il est aujourd'hui défini comme "l'astroproblème de Chicxulub" dans la péninsule de Yucatán au Mexique, un immense cratère d'astéroïde observable depuis l'espace. Une étude réalisée par l'Université d'Uppsala (Suède), la Vrije Universiteit d'Amsterdam (Pays-Bas), la Vrije Universiteit de Bruxelles (Belgique) et l'European Synchrotron Radiation Facility (ESRF) de Grenoble en France, a pu démontrer avec exactitude la saison durant laquelle a eu lieu l'impact.
Il s'agirait donc du printemps. Cette saison a pu être mise au jour grâce aux isotopes du carbone qui captent la saisonnalité du vivant. Les chercheurs ont donc pu travailler sur des arêtes de poissons et en tirer les conclusions paléontologiques.
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